Ouvert le samedi 26 novembre 2022, la veille du premier dimanche de l’Avent de l’Année liturgique-A-, au cours d’une messe en la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville, le jubilé des 60 ans d’existence de l’Œuvre Médicale Catholique Sœur Martin, située au n° 10 de la rue Mbochis à Poto-Poto/Brazzaville, fondée en 1962 par les Petites Sœurs Dominicaines pour apporter soutien et réconfort à ceux et celles qui tombent en détresse; a été clôturé dimanche 18 décembre 2022, quatrième et dernier dimanche de l’Avent de l’Année liturgique en cours, pendant la messe de 11h en la basilique Sainte-Anne du Congo.

Présidée par l’abbé Jhudel Divin Malanda, vicaire paroissial, la messe a été concélébrée par l’abbé Serge Ewa, prêtre de l’archidiocèse d’Owando et a connu la participation des religieuses de la Congrégation des Sœurs de charité Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge, autrefois appelée, Congrégation des Petites Sœurs Dominicaines, accompagnées du personnel de l’Œuvre jubilaire, aux côtés des membres de la communauté paroissiale de Sainte-Anne.

Sr Ida Pélagie Louvouandou
Sr Ida Pélagie Louvouandou

Dans son homélie extraite des textes liturgiques du jour, le célébrant principal a décortiqué la symbolique des quatre cierges allumés devant l’autel qui sont un symbole de foi. «Que ceux qui sommeillent encore, c’est le moment de se réveiller, parce que dimanche prochain, c’est Noël. Les gens se préoccupent du matériel et non de ce qui est spirituel», a affirmé le prédicateur avant de s’interroger sur le projet de chacun de nous pour Dieu. Paraphrasant le Psaume 118, l’abbé Jhudel Divin Malanda a fait savoir: «Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants» avant d’encourager le Peuple de Dieu à «embrasser le projet de Dieu et non nous accrocher à nos intérêts personnels.» «Quand on donne une place à Dieu, il bouscule nos habitudes de tous les jours», a-t-il poursuivi, avant de définir les différentes lettres formant le prénom Joseph: J comme juste, O: obéissant, S: serviteur, E: éducateur de Jésus. Sommes-nous des éducateurs de nos enfants? P: protecteur et H: humble. Joseph a vécu dans l’effacement total. Avant de mettre un terme à sa prédication, l’abbé Jhudel Divin Malanda a invité le peuple de Dieu à incarner les vertus de Joseph, car «Quand on embrasse le projet de Dieu, on ne sera jamais triste.»
Peu avant la fin de la messe animée par la chorale paroissiale Sœur Auxane, Sr Ida Pélagie Louvouandou, supérieure régionale de la congrégation à l’honneur, a remercié le personnel pour sa remarquable implication à l’édification de l’œuvre qui continue sa marche inexorable vers l’infini en tenant bon sur la route, fortifiant et réconfortant ceux et celles qui en manifestent le besoin; les personnes consacrées qui soutiennent et accompagnent l’œuvre surtout pendant les moments difficiles, ainsi que tous ceux et toutes celles qui de loin ou de près apportent un soutien multiforme à cette initiative pour le bien-être de l’être humain, vieille de six décennies.
Intervenant en dernier, le président de la célébration eucharistique a encouragé les participants à la messe à aller de l’avant afin d’accueillir dans la paix, l’unité, la quiétude et la solidarité le Sauveur de l’humanité qui arrive à Noël.

Gislain Wilfrid BOUMBA