En vue d’assurer une formation complémentaire spécialisée aux professionnels de santé, le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique Centrale, phase IV (Redisse IV), financé par la Banque mondiale et sous tutelle du ministère de la Santé et de la population avait signé un protocole d’accord avec l’Ecole nationale de santé publique de Kinshasa (ENSP). Dans ce cadre et à l’issue d’un processus compétitif, quinze lauréats ont bénéficié de la bourse de formation complémentaire pour l’inscription à cette école partenaire. L’objectif étant de faire acquérir aux cadres congolais des compétences dans les domaines du savoir-faire et du savoir être en santé publique.

Cette formation intègre la composante 3 du REDISSE IV qui met l’accent sur la formation initiale et continue du personnel de santé publique. Peu avant leur départ sur Kinshasa, les bénéficiaires de la bourse REDISSE IV ont été reçus le mardi 12 avril dernier par le ministre de la Santé Gilbert Mokoki, à son cabinet de travail à Brazzaville.
La formation est sanctionnée par l’obtention d’un master en santé publique. Trois options sont retenus: santé communautaire, environnementale et épidémiologique d’intervention ainsi que la gestion de laboratoire. «Le programme des enseignements s’étend sur une période de 18 mois dont 12 mois de cours théoriques, 2 mois de stage sur le terrain et 4 mois pour la collecte des données pour la rédaction d’un mémoire de master», a expliqué le Dr Jean Pierre Okandze Elenga, coordonnateur du REDISSE.
La sélection s’est faite au travers d’un appel à candidature et une commission supervisée par le Dr Jean Médard Kankou, directeur de l’Epidémiologie et de la lutte contre la maladie.
Le chef du département de la Santé a exhorté la première promotion de lauréats à faire montre de responsabilité. «Faites attention, vous partez pour une mission d’apprendre et non de vous distraire», a-t-il mis en garde. Aux heureux stagiaires de ne pas trahir la nation.
A rappeler que le REDISSE vise à renforcer les capacités nationales et régionales de lutte contre les menaces de maladies au niveau de l’interface homme-animal-environnement, source de la plupart des nouveaux agents pathogènes à tendance épidémique connus.

Juvincy BAMBI (Stagiaire)