Dans le cadre des rencontres avec les femmes de différentes catégories professionnelles débutées il y quelques semaines, le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme, sous la houlette de Mme Antoinette Kebi, a échangé avec une délégation des femmes des ONG des Droits de l’homme et des peuples autochtones le 10 août, au siège de cette institution, à Brazzaville.

Les rencontres ont pour objectif de faire connaître le conseil et de recueillir les préoccupations des femmes sur les questions les concernant pour en faire des sujets de réflexion.
Cette causerie qui s’est déroulée au lendemain de la célébration de la Journée internationale des populations autochtones a permis aux deux parties de faire le point sur la situation des droits des femmes autochtones du Congo.
Mme Antoinette Kebi a reconnu les avancées enregistrées, sur le plan légal par les femmes et les femmes autochtones en particulier.
Toutefois, des efforts restent à fournir afin de lutter contre toutes formes d’exclusion et de discriminations qui sont encore perceptibles. Et c’est tout le sens du thème de la 27e édition de la Journée internationale des populations autochtones: «Ne laisser personne de côté: les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social’’. Soyez rassurés, le conseil n’entend laisser personne de côté… », a dit la secrétaire exécutive permanente du conseil.
A l’instar des femmes des groupements coopératifs, des femmes universitaires et membres des sociétés savantes et des femmes parlementaires, maires et élues locales, celles des ONG des Droits de l’homme et des peuples autochtones ont suivi la genèse, l’organisation, la composition, le fonctionnement et les missions du conseil. Institué par la Constitution du 25 octobre 2015, il a pour missions d’émettre des avis au Président de la République sur les questions liées à la condition de la femme et de faire des suggestions au Gouvernement, en vue de promouvoir l’intégration de la femme.
Le Conseil comprend un organe délibérant et un organe représentatif. Le premier est l’Assemblée générale et le deuxième, le Secrétariat exécutif permanent. Il est composé de la secrétaire exécutive nommée par décret et de deux secrétaires nommés par arrêté. «Le secrétariat permanent se veut aussi un cadre d’observation de la vie politique, économique et socioculturelle de la femme. C’est à ce titre qu’il s’est doté pour 2021 d’un plan d’actions où sont programmés quinze ateliers et deux causeries-débats, lesquels permettront au secrétariat exécutif permanent d’être à l’écoute des femmes», a conclu Mme Antoinette Kebi.
A noter que cette série de rencontres s’étend jusqu’à la fin du mois de septembre de cette année.

Esperancia
MBOSSA-OKANDZE