Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale Seck Abdoulaye, accompagné de la représentante de cette institution au Congo Korotoumou Ouattara, s’est entretenu avec les ministres des Finances Calixte Nganongo et délégué au Budget Ludovic Ngatsé le 3 décembre dernier à Brazzaville. Les deux parties ont passé en revue les différents projets financés par la Banque au Congo. «Nous avons parlé de l’avenir c’est-à-dire de comment la Banque pourrait continuer à soutenir les efforts du Gouvernement», a dit l’hôte des ministres.
Pour le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale et la République centrafricaine Seck Abdoulaye, c’était une discussion à bâton rompu avec les ministres et leurs équipes. Une très bonne conversation sur la coopération entre le Congo et la Banque mondiale. «Nous avons félicité le ministre des finances pour les actions fortes et courageuses qui ont été prises pendant cette période de pandémie à coronavirus. Beaucoup d’actions pour protéger les vies, les emplois, protéger les personnes vulnérables… Nous étions très heureux à la Banque mondiale de nous associer à ces efforts. Nous avons été en mesure de confirmer que cet engagement de la Banque restera constant», a-t-il déclaré à l’issue de l’échange.
Aussi a-t-il ajouté que le soutien de la Banque s’article en plusieurs modalités et il y a certaines de ces modalités qui n’ont jamais été plus dynamiques au cours de cette année. «Vous le savez, nous avons été plus prompte à venir soutenir tous les projets. Nous avons apporté un engagement supplémentaire pour le programme Lisungi Systèmes des filets sociaux (Ndlr). Nous avons également vu comment continuer à soutenir les programmes dans l’éducation et dans la santé», a-t-il indiqué.
Sur la question de la dette du Congo, Seck Abdoulaye a salué les efforts du Congo sur la mobilisation des ressources domestiques. «Il y a beaucoup d’initiatives dont nous avons parlé; il y a également lieu de souligner les efforts qui sont faits en matière de qualité de la dépense publique parce que ces éléments sont importants pour l’avenir. La dette n’est pas toujours une mauvaise chose. Une dette pour des dépenses qui vont avoir un impact sur le développement, c’est plutôt sur ça qu’il faut mettre l’accent», a-t-il noté.
Justement à propos des programmes d’éducation à l’instar du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED) cofinancé par la Banque mondiale et le Congo, le directeur des opérations de cet organisme financier a échangé avec le ministre de l’Enseignement primaire Anatole Collinet Makosso le 2 décembre dernier. «Nous avons échangé sur les programmes que nous avons en commun. Des programmes qui visent à améliorer l’accès à une éducation de qualité à tous les jeunes congolais. En particulier, le ministre a souligné les actions entreprises pendant cette période de pandémie de COVID-19. Les élèves ont pu avoir malgré cette crise des outils (fascicules, cahiers d’activité, etc) qui leur ont permis de poursuivre les apprentissages», a-t-il précisé.
Au regard de tous les projets soutenus par la Banque mondiale au Congo, l’on peut dire que la coopération entre les deux parties poursuit son bonhomme de chemin. «La COVID-19 nous a démontré l’importance du numérique. C’est un des chantiers que nous allons appuyer pour moderniser l’école congolaise», a-t-il fait savoir.

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