Le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire, des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, a visité jeudi 3 décembre 2020 les travaux d’aménagement de la voie d’accès à la mairie de Mfilou et de la corniche, financés par le Gouvernement congolais, ainsi que les chantiers du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (DurQuaP) réalisé avec l’appui financier de la Banque mondiale.

La voie dacces a la mairie de Mfilou
La voie d’accès à la mairie de Mfilou

Il s’agit des travaux du marché Soukissa, le pavage de la rue Malanda jusqu’à l’avenue Cité des 17, à Ouenzé, et le pavage du quartier Moukoundzi-Ngouaka à Makélékélé. Le tout pour s’assurer du niveau d’avancement des travaux. Le ministre était accompagné de Dieudonné Bantsimba, maire de Brazzaville et d’une forte délégation des Grands travaux et du Projet DurQuaP.

La première visite a concerné l’aménagement des voiries avec le pavage de la rue Malanda, les avenues Ntembé, Nzamba et Boueta-Mbongo, ainsi que les rues Délamard et Voka. Les travaux constituant le premier lot du Projet DurQuaP avancent normalement. Ils sont exécutés par la société Razel-BEC, selon Jean Michel Mboungu, chef de mission de contrôle. Ces travaux seront finalisés en mars 2021.
S’agissant de la construction du marché Soukissa, les travaux exécutés par la société Erico prendront fin le 31 janvier 2021. Ils consistent en la mise en place d’étalages, des boutiques, le bloc administratif, les latrines ainsi que les caniveaux à l’extérieur pour recueillir les eaux du marché.
Au quartier Moukoundzi-Ngouaka, à Makélékélé, le pavage a commencé sur l’avenue Bernard Tchimbambéléla.
«Nous avons visité les différents quartiers dits précaires. Nous le faisons avec la Banque mondiale et les différentes collectivités notamment les mairies de Brazzaville et Pointe-Noire. Les travaux au marché Soukissa se déroulent bien, et ils finiront à la fin du mois de Janvier. Les jeunes s’appliquent, l’assainissement se fait un peu partout. A Soukissa, il y a 9 voiries et à Moukoundzi-Ngouaka 11, pour la première phase, et la deuxième va concerner le pavage de tous les quartiers. Nous devons faire en sorte que notre pays s’approprie ce type de projets et trouve les financements nécessaires pour poursuivre cette opération. Nous espérons que la Banque mondiale sera toujours de la partie», a indiqué le ministre Jean Jacques Bouya.
Le ministre a ensuite visité les travaux d’aménagement et de bitumage de la voie d’accès à la mairie de Mfilou. Ces travaux commencent au rond-point de la Frontière et s’exécutent à 50% par l’entreprise SGE-C. Financés à hauteur de 10 168 605 908 FCFA, les travaux réalisés sont la mise en œuvre de la couche de roulement B.B.S.G, d’épaisseur 5 cm sur 817 ml; l’exécution de la grave bitume 0/14 d’épaisseur 8 cm sur 1517 ml, le traitement de l’érosion du PK 0+560, la reconstruction du collecteur 1,50mx1,50m sur 164 ml, la reconstruction du caniveau 0,70m x0,70m sur 160 ml, la reconstruction de la chaussée sur 1517 et le curage des caniveaux sur 1300 m. Les travaux restant à réaliser sont, entre autres, la signalisation verticale et horizontale, l’éclairage public et la construction des trottoirs, accès parcellaires et amorces.
«Cette route avait commencé en 1988 par la Société Conca Congo. Les travaux ont été arrêtés. Ils ont repris pendant la municipalisation accélérée de Brazzaville. La route a atteint un niveau et il fallait absolument aller vers la fin, mais malheureusement, le pays a connu des difficultés financières et les intempéries agissantes, la route a été de nouveau détruite et là, avec des instructions fermes du président de la République, cette chaussée a été reprise. C’est un soulagement. Nous ne pouvons qu’être satisfaits pour le bonheur de la population», a dit le ministre Bouya.
Concernant l’occupation anarchique, le ministre des Grands travaux a reconnu qu’il faut préserver la route des comportements des uns et des autres, assurer un entretien continu. «Il y a eu des retards de chantiers avec des difficultés financières. On n’a pas pu payer les expropriations requises. Parfois à certains endroits, vous n’avez pas la compréhension de certains citoyens et ils retardent les chantiers. Heureusement, cela a été réglé parce qu’on a pu payer les expropriations. Au-delà de tout, on devrait comprendre la difficulté de l’Etat et avoir de la compréhension pour préserver un bien collectif», a-t-il soutenu.
La dernière étape de la visite a concerné les travaux d’aménagement et de bitumage de la route de la Corniche. Ces travaux concernent la démolition et les terrassements généraux, l’exécution de 641 pieux de 15 mètres de profondeur de moyenne sous la semelle du mur de soutènement pour renforcer le sol support et assurer la pérennité des murs. «Les travaux se déroulent normalement. S’il n’y avait pas cette pandémie, on devait finir avant la fin de l’année. L’entreprise est à pied d’œuvre, nous sommes satisfaits», s’est réjoui le ministre.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA