En fin de mission en République du Congo, l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne au Congo, Raul Mateus Paula, était le 10 août dernier est allé faire ses adieux au président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Les deux interlocuteurs ont fait le tour d’horizon de la coopération entre le Congo et L’Union européenne. «De nombreux axes de notre partenariat ont été renforcés dans le domaine de l’environnement, notamment», a noté le diplomate européen.
Le Bassin du Congo abrite le deuxième poumon du monde qu’est la forêt. Pour cela, «nous avons travaillé dans les aires protégées, la gouvernance des forêts, la diversification de l’économie, le soutien à la société civile, les chaînes de valeur et l’agriculture. Ce sont des sujets importants», a souligné M. Mateus Paula.
Pour lui, les réformes amorcées par le Gouvernement devraient permettre de s’attaquer aux défis auxquels le Congo fait face. La relance de l’économie qui doit être davantage orientée vers l’économie verte et les énergies renouvelables, le pays étant trop dépendant des hydrocarbures.
Mais il s’est dit optimiste quant à l’avenir : «Il y a des axes importants de la coopération. On a aussi évoqué la diplomatie parlementaire. La COVID-19 a rendu difficiles les voyages et j’ai bon espoir que cette crise, en perspective de l’augmentation de la vaccination, devrait permettre de renforcer les rencontres et la coopération internationale».
Raul Mateus Paula, parlant de l’environnement, a appelé à la préservation de celui-ci. «Vous avez entendu le rapport du groupe des experts internationaux? Ils nous annoncent des catastrophes si l’on ne fait pas attention. Ces catastrophes sont déjà là. Voyez ce qui se passe en Turquie, en Grèce, aux Etats-Unis. Les feux, les inondations un peu partout en Europe et en Chine. Donc, nous sommes déjà au bord du gouffre. Les forêts et les tourbières qu’abrite le Congo sont un bien pour l’humanité».
Le diplomate européen a remercié le Congo pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet, ainsi que pour la générosité de la population. «Je me suis senti chez moi. J’en suis très heureux et je remercie chacun de vous, y compris les journalistes ont toujours été présents dans nos cérémonies».

«Les relations entre le Sénégal et le Congo sont très excellentes», Lo Abou

Le 11 août, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a reçu en audience le nouvel ambassadeur de la République du Sénégal au Congo, Lo Abou, venu lui présenter ses civilités.
Cette visite entre dans le cadre d’une série de rencontres que le diplomate sénégalais a entreprises depuis quelques jours auprès des autorités congolaises. «Nous avons eu un entretien empreint de convivialité, d’amitié et de fraternité. Comme vous le savez, les relations entre le Sénégal et le Congo sont excellentes. Il est de mon devoir d’aller rendre visite aux présidents des différentes Institutions. J’ai été bien reçu. L’un des objectifs de ma mission, c’est naturellement de renforcer cette relation, de consolider les acquis et d’explorer d’autres pistes de coopération», a-t-il déclaré.
Jean Rosaire Ibarra promet d’établir des passerelles avec
l’Assemblée nationale

Dans le cadre de la poursuite de la série d’entretiens et des contacts qu’il a initiés depuis quelques temps auprès des organes de contrôle du pays, le ministre du Contrôle d’Etat, de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs dans l’administration publique, Jean Rosaire Ibarra, était l’hôte du président de l’Assemblée nationale le 12 août dernier.
«L’Assemblée nationale exer-ce la mission de contrôle à travers huit Commissions permanentes. Il était très important pour nous de venir rencontrer la représentation nationale avec l’objectif d’établir les passerelles, d’harmoniser ces organes de contrôle, de nous enquérir de la problématique posée pour qu’on traduise dans les faits les grandes lignes d’orientation données par le Président de la République. Nous avons échangé et nous sortons de là très satisfaits pour cette première rencontre. Nous reviendrons pour restaurer ces passerelles pour que tous ces grands organes de contrôle du pays parlent plus ou moins de la même façon pour un contrôle efficace», a-t-il expliqué.
Pour le ministre, la lutte contre les antivaleurs et la qualité du service appellent le concours de tous et non seulement des responsables. «Tous ensemble, on va traduire cela par des faits pour que ça soit réellement pris en compte et vécu par nos populations et nos dirigeants», a-t-il conclu

Cyr Armel YABBAT-NGO