La directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Audrey Azoulay, a effectué les 13 et 14 octobre 2020 un séjour de travail à Brazzaville. Cette visite a été ponctuée par des activités dans différentes Institutions de la République, notamment la Présidence de la République où elle a été reçue en audience le 14 octobre dernier par le Chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso. La directrice générale de l’UNESCO a réaffirmé alors sa détermination à soutenir le Congo dans les domaines de l’éducation, de la culture et de la science.

Les deux personnalités ont également passé en revue les différents axes de coopération entre le Congo et l’UNESCO. Il en ressort des perspectives rassurantes, notamment la probable inscription de la rumba au rang du patrimoine immatériel de l’humanité. Projet actuellement à l’étude au siège de l’Institution à Paris, en France. J’ai eu le plaisir, a dit Mme Audrey Azoulay, lors de cette audience, «de pouvoir évoquer le champ de la coopération entre l’UNESCO et la République du Congo avec un accent très particulier sur les questions d’éducation, les enjeux liés à la réouverture des écoles, à l’école pour les élèves et les précautions sanitaires. Nous avons évoqué le rôle central des enseignants, la question de l’enseignement supérieur avec le projet très important de développement du continent porté par le président. Et aussi la question de l’éducation des filles et de l’éducation scientifique».
D’autres champs ont été également évoqués: «Celui de la culture et des arts: les arts plastiques, la musique, la créativité. Ce secteur de la culture qui lui aussi a souffert du confinement, mais qui a une vitalité que nous souhaitons soutenir. Et nous avons évoqué une question qui est portée par le pays avec son voisin (la RD Congo NDLR) et aussi avec d’autres pays pour l’inscription au patrimoine immatériel de l’humanité de la rumba congolaise», a-t-elle indiqué.
Peu avant les échanges avec le président de la République, la directrice générale de l’UNESCO a visité l’Ecole de peinture de Poto-Poto, le Lycée de la Révolution où elle a procédé à l’inauguration de la chaîne éducative Radio et Télé ‘’Ecole à domicile’’ (EADTV) qui a pour objectif de garantir la résilience du système éducatif en cette période de crise sanitaire; le laboratoire de micro-science, robotique et intelligence artificielle, ainsi que le Centre de référence de la drépanocytose, situé dans l’enceinte du CHU-B.
La signature de l’accord-cadre de coopération globale entre le Congo et l’UNESCO a ponctué cette visite de travail. Il vise à poser les priorités de ce qui peut être fait entre le Congo et cette organisation onusienne.

Alain-Patrick
MASSAMBA