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COUR SUPRÊME : Réception des déclarations de patrimoine

COUR SUPRÊME : Réception des déclarations de patrimoine

La réception des déclarations de patrimoine des autorités, personnalités et tous autres agents de l’Etat soumis à l’obligation de ces déclarations, connait des avancées. Il y a de l’enthousiasme l’audience solennelle du vendredi 18 février dernier, présidée par le premier président de la cour suprême. Henri Bouka, a connu seize assujettis à l’obligation. Il s’agit de Gabriel Oba-Apounou, Alphonse Boudo Nesa, Philippe Mvouo, Marie Jeanne Kouloumbou, Emilienne Raoul, Jean Philippe Ngakosso, Adolphe Mbou-Maba, Charles Nganfouomo, Guy Marius Okana, notamment.
Le premier président de la cour suprême, Henri Bouka s’est réjoui de constater que de nombreux assujettis de l’obligation de faire chacun sa déclaration de patrimoine se présentent de plus en plus devant la cour suprême pour déférer aux injonctions du constituant primaire telles que celles-ci ont été édictées à l’article 55 de la constitution.
Il a rappelé que tous ceux qui s’arrêteraient simplement à ce formalisme, quoiqu’important, n’auront pas compris le message profond que le constituant primaire lui-même et par la suite le législateur et le gouvernement ont voulu passer à travers l’obligation ainsi édictée.
«Le message contenu dans l’obligation pour chaque assujetti de faire la déclaration de son patrimoine est une invite au changement de chacun dans la relation entre lui et l’exercice de la haute fonction publique assumée» a-t-il rappelé.
Pour Henri Bouka relève qui leur est adressé à travers ces trois textes est donc un message d’intégrité morale et éthique de leur relation «il ne s’agit pas d’encourager les maitres de la cabale; la cabale n’a jamais été le propre des grands hommes. Il ne s’agit pas non plus d’encourager les ragots et les intrigues. Cela n’honore point ceux qui s’y adonnent» a-t-il indiqué.
Il a estimé également qu’à travers l’obligation de faire sa déclaration de patrimoine, le message qui s’y trouve est celui de s’approprier le message du chef de l’Etat sur la lutte implacable contre les antivaleurs dans les milieux professionnels et ce, quelle que soit la forme sous laquelle ceux-ci se manifestent. Il faut taire les ressentiments personnels et égoïstes pour ne songer qu’au progrès de l’Etat à travers la repentance et l’engagement de chacun, si tel a été le cas, de faire désormais autrement.

Pascal Azad DOKO.

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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