La coordination nationale des acteurs de la société civile pour l’accompagnement de la riposte à la COVID-19 (CNAR) a fait une déclaration lundi 25 janvier dernier au cours d’une réunion tenue à la Maison de la société civile à Brazzaville, pour marquer son adhésion et son soutien à l’ensemble des mesures anciennes et nouvelles relatives à la lutte contre la pandémie de coronavirus. La réunion a été présidée par Paul Kampakol, coordonnateur national de la CNAR.
Les mesures de la Coordination ont été énoncées suite à sa 15e rencontre par visioconférence qui a eu lieu jeudi 21 janvier 2021, sous la haute autorité du Président de la République. Les acteurs de la société civile adhèrent à l’ensemble des mesures retenues pour faire reculer la pandémie.
Les nouvelles mesures adoptées sont, entre autres, relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en approvisionnant de façon plus importante et régulière les structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées, et accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population. Quant aux anciennes mesures reconduites, comme proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 20 jours à compter du 25 janvier 2021; maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire; adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention; organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination; interdire tout rassemblement sur les lieux publics et privés ne respectant pas les mesures barrières; limiter à cinq jours l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire et interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes, elles restent valides.
L’analyse de la situation épidémiologique, faite par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus COVID-19 fait état de données alarmantes qui laissent présager une deuxième vague de la maladie dans le pays.
La Coordination a déploré le relâchement général des populations quant au port du masque et au respect des règles de distanciation physique. Face à la remontée de l’épidémie, la Coordination nationale a recommandé aux autorités habilitées ainsi qu’aux services compétents de veiller efficacement au respect des mesures déjà prises. Et, le Gouvernement doit se préparer à un processus de vaccination susceptible de mettre fin à la pandémie. Les acteurs de la société civile encouragent fermement le Gouvernement à tout mettre en œuvre afin que l’accès à un vaccin sécurisé devienne, dans les brefs délais, une réalité pour toute la population congolaise, en tenant compte de ses réalités financières. Ils ont rappelé, par ailleurs, aux partis politiques engagés dans la course à la présidentielle de mars 2021, la nécessité de sécuriser les populations en évitant les grandes mobilisations de foules sans respect des mesures barrières. Ils ont réaffirmé également leur disponibilité à assurer la communication de proximité auprès des populations afin de les pousser à ne point baisser la garde sur les mesures barrières partout et en tout lieu. Ils ont également demandé au Gouvernement et à la communauté internationale de rendre disponibles les financements nécessaires à la réalisation du Plan national de riposte au coronavirus.

Ph. B.