Le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, Céphas Germain Ewangui, a présidé, samedi 10 décembre dernier à Brazzaville, la célébration du 74e anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l’homme.

A cette occasion, les différents acteurs et militants des associations de promotion et de défense des droits de l’homme ont été édifiés sur la vulgarisation de la déclaration universelle des Droits de l’homme. Les participants ont été exhortés à plus d’efforts, d’ardeur, de combativité dans cette lutte. Car, «nous pouvons admettre que cela constitue déjà en soi un progrès, voire des acquis indéniables, en dépit des multiples violations des Droits de l’homme qui déconcertent les organisations de la société civile», a déclaré Céphas Germain Ewangui.
Me Modeste Mbossa, vice-président de la sous-commission droits de l’homme, droits civils et politiques de la Commission nationale des Droits de l’homme, lui a emboîté le pas en développant une communication portant sur: «La déclaration universelle des Droits de l’homme, 74 après».
Il a expliqué que si à une époque reculée de la vie des sociétés humaines, le roi incarnait la loi, mais au fil des années un certain nombre de textes à l’instar de la déclaration universelle des Droits de l’homme, ont fait que le roi ne soit plus au-dessus de la loi.
C’est le 10 décembre 1948 que l’humanité s’est dotée d’un texte, d’un idéal commun à atteindre par tout le peuple et toutes les nations: la déclaration universelle des Droits de l’homme. Sa connaissance participe à la construction progressive de la citoyenneté et l’acquisition d’une culture humaniste.
Encourageant le partenariat entre le ministère des Droits humains et les Organisations de la société civile, Céphas Germain Ewangui a indiqué que les OSC «ont un grand intérêt à ce genre de partenariat qui a pour conséquence positive, d’accroître leur légitimité, de promouvoir la dialogue gouvernement-société civile, comme mécanisme permettant aux OSC de faire entendre leurs voix, leurs exigences dans l’optique de contribuer plus efficacement à l’amélioration des comportements, attitudes et pratiques qui se doivent normalement être en harmonie avec les prescrits de la déclaration universelle des Droits de l’homme».

Marcellin MOUZITA