C’était le mardi 27 juillet dernier au cours des séances plénières présidées, respectivement par Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, et Pierre Ngolo, président du Sénat. Le premier accord porte sur le financement additionnel du projet de renforcement du système de santé «KOBIKISA», signé entre le Congo et la Banque mondiale le 30 juin 2021. Il vise à optimiser l’utilisation des ressources du système de santé et à améliorer sa performance en termes d’utilisation et de qualité des services de santé de la reproduction de la mère et de l’enfant dans les zones ciblées, en particulier parmi les ménages les plus pauvres.

Gilbert Mokoki
Gilbert Mokoki

Cet accord porte sur un montant de 28.054.000.000 de francs Cfa. La durée de remboursement du crédit est de 30 ans avec un délai de grâce de 5 ans; la monnaie de paiement est l’euro. Les axes et actions de projet concernent notamment le financement basé sur la performance et l’appui à la mise en œuvre de la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants et exonérations de frais pour les ménages les plus pauvres; l’appui à la gouvernance des finances publiques, à la gestion des finances publiques sectorielles et au renforcement du système de santé.
Le deuxième prêt, quant à lui, porte sur le projet de riposte d’urgence à la COVID-19 d’un montant de 6.500.000.000 de francs Cfa. Cet accord vise à prévenir, détecter et riposter à la menace posée par la COVID-19 et de renforcer les systèmes nationaux de santé au Congo. Fournir une assistance dans les efforts urgents visant à riposter à la pandémie de COVID-19 à travers la détection précoce de ces cas, capacité des diagnostics, recherche des contacts, enregistrements, rapports.
Le taux maximal de la Commission d’engagement est la moitié d’un pour cent par année sur le solde du financement non décaissé; les dates de paiement sont les 15 février et le 15 août de chaque année; le délai de paiement est de cinq ans et la monnaie de paiement est le dollar.
Les axes et actions du projet concernent la riposte d’urgence à la COVID-19, notamment la détection rapide de cas de contamination, la capacité de diagnostic, l’amélioration du système de vaccination, le renforcement du programme de vaccination, la politique priorisation de l’allocation des vaccins à l’intérieur du pays et le renforcement du système de santé.
Tout comme la campagne de communication visant la mobilisation et l’engagement communautaire et multipartite, la sensibilisation sur la prévention et les vaccins, le changement de comportement.

Cyr Armel
YABBAT-NGO