Organisé par les ministères de la Décentralisation, de l’aménagement du territoire et du plan, en partenariat avec le PNUD (Programme des nations unies pour le développement), l’atelier de sensibilisation des autorités et acteurs locaux au plan de développement local intégrant les Objectifs de développement durable (ODD) et du diagnostic préliminaire du département du Kouilou, a été ouvert le 14 décembre dernier par Léa Désiré Ondongo Bamboli, secrétaire générale du Kouilou. Il s’est achevé en apothéose le 17 décembre 2020.

Après le mot de bienvenu d’Oscar Tchivika-Sitou, vice-président du Conseil départemental du Kouilou, le directeur général de l’administration du territoire et de la prospective, Antoine Goma a fait observer à la centaine de participants que «la volonté commune de rendre notre pays économiquement plus attractif et compétitif, de contribuer à l’essor de la diversification économique et de promouvoir le développement humain, les collectivités locales, en tant que bras local de l’état, polarisent davantage l’attention du Gouvernement, car elles sont porteuses d’espoirs, notamment en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des populations».
Pour mettre en œuvre cette importante responsabilité, la collectivité locale devrait se doter d’un plan de développement durable qui est un outil d’importance dans l’aménagement du territoire et la planification stratégique du développement. L’intégration des objectifs de développement durable dans les plans de développement local engage les collectivités locales à contribuer, d’une part, à la promotion du développement humain notamment au travers de la lutte contre la pauvreté, et d’autre part, à la préservation de la nature et à la conservation des écosystèmes naturels.
«La décentralisation et le développement local; la place incontournable du plan de développement local dans la réussite dans l’action locale» est un thème qui a été développé par Ange Exaucé Mbemba-Samba, directeur des compétences et des institutions locales; «L’aménagement du territoire et le développement local, loi n°43-2014», par Daniel Dianga, consultant à la direction générale de l’aménagement du territoire et de la prospective; «Le guide méthodologique d’élaboration du plan de développement local intégrant les objectifs de développement durable» par Maxime Fortuné Mouenet Souengue, directeur des stratégies et politiques de développement. La quatrième communication a porté sur «La présentation des objectifs de développement durable sur le processus d’élaboration du plan national de développement 2018-2022», faite par Rollys Kévin Ngamokouba-Ekaba, collaborateur à la direction générale du plan et du développement.
A l’issue des communications, cinq groupes de travail ont été mis en place pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et perspectives du développement au Kouilou.
Après les échanges, le diagnostic préliminaire s’est fait sur ces thématiques et a permis de ressortir trois problématiques: «Les faiblesses dans la gestion administrative, financière et humaine»; «La détérioration des infrastructures de bases»; «Un potentiel économique important mais, très peu valorisé».
Tout compte fait, l’existence du cadre légal et règlementaire des collectivités locales au Congo pourra influer positivement sur l’amélioration du cadre de vie des populations du Kouilou. Au terme des travaux, toutes les parties prenantes ont adhéré à l’initiative de création d’une telle initiative.

Equateur Denis NGUIMBI