La Commission Justice et Paix du diocèse de Kinkala a ouvert son année pastorale 2024-2025 comme tous les mouvements d’apostolat et autres structures d’Eglise. L’ouverture a eu lieu au cours de la première semaine du mois de décembre où une série d’activités a été menée, notamment avec les Commissions Justice et paix des paroisses cathédrale Sainte-Monique de Kinkala, Sainte-Barbe de Mindouli et Saint Matthieu de Mbanza-Ndounga.
Ceci pour une formation commune de base afin de mener des campagnes de sensibilisation auprès des mouvements d’apostolat pour s’imprégner du bien-fondé de la Commission Justice et paix. Il s’est agi pour les parties prenantes de s’imprégner sur un certain nombre de valeurs afin d’éviter tout abus, toutes injustices, tout mensonge qui sont les causes directes des conflits qui naissent dans les mouvements d’apostolat et dans notre société.
L’abbé Bernard Yindoula, aumônier diocésain, en véritable pédagogue, a, au cours de ces rencontres, insisté sur la désunion qui est source de discorde et de conflits. «Nos mouvements d’Apostolat se démembre et se meurt à cause de la violence, de l’injustice qui s’installent et qui sont à l’origine des divisions. Si nous voulons que nos mouvements d’apostolat soient de vrais porteurs de paix, il faut prôner l’unité et la cohésion. Eviter de s’entredéchirer, de se détester, mais travaillons en synergie et dans la communion. Inutile de se présenter devant les tribunaux populaires pour le règlement d’un litige, alors que les Commissions paroissiales Justice et paix sont formées pour ce genre de problèmes. Ces pratiques qui sont peu orthodoxe n’honorent pas notre Eglise famille de Dieu». Aussi, il a été question au cours de ces retrouvailles, de définir le rôle et les missions dévolues à la Commission Justice et paix du diocèse de Kinkala qui est encore une Commission adhoc ainsi que celles des paroisses. «Le curé est le représentant de l’évêque dans une paroisse et personne ne peut se substituer à lui. La méthodologie de règlement ou de résolution d’un conflit interne dans une paroisse peut se faire en l’absence du curé et cela ne poserait aucun problème. Mais de préférence en sa présence. La sincérité, la lucidité, l’impartialité, le sens d’écoute et de neutralité, la discrétion ainsi que le secret doivent caractériser un membre de la Commission Justice et paix dans le règlement des conflits. Comme le rappelle la devise de la Commission: voir, juger et agir». Après les débats, des suggestions ont été formulées pour la pérennisation des dites formations. La responsabilité est désormais dans le camp des paroisses de prendre le relai afin que les mouvements d’Apostolat et l’ensemble de la chrétienté vivent véritablement la Parole de Dieu à travers les actes de foi.
Abbé Bernard YINDOULA
Aumônier Diocésain