Député de la circonscription électorale unique d’Abala, département de la Nkeni-Alima, Joseph Mbossa, président de la Commission Plan, aménagement du territoire, infrastructures et développement local de l’Assemblée nationale, ne répondra plus jamais à l’appel des députés. Il est décédé en France le 28 septembre 2025.
La nouvelle de sa disparition a été reçue comme une épée de Damoclès à l’hémicycle où une séance plénière spéciale présidée par Fernand Sabaya, premier secrétaire de l’Assemblée nationale, a été organisée le 30 septembre 2025, pour mettre en place une coordination et quatre sous commissions chargées d’organiser les obsèques de l’illustre disparu.
La classe politique congolaise et le Parti congolais du Travail viennent de perdre l’une de leur figure les plus modérées. Joseph Mbossa fut secrétaire permanent aux affaires électorales, à l’administration du territoire et à l’urbanisme du Parti congolais du travail (PCT) et rapporteur général du comité préparatoire du 6e congrès ordinaire du PCT, prévu en décembre prochain.
Docteur-ingénieur en planification et gestion des ressources hydroélectriques, il siégeait à l’Assemblée nationale depuis juillet 2017. Discret et réservé, Joseph Mbossa a occupé le poste de directeur de cabinet de la ministre de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement de 2011 à 2012.
Il fut coordonnateur du projet d’appui à la diversification de l’économie de 2013 à 2017 et ancien coordonnateur du projet de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants (2001-2010).
Joseph Mbossa s’en est allé, imposant ainsi le 30 septembre 2025, lors de la plénière spéciale de l’Assemblée nationale, le macabre rituel de l’écharpe jetée sur l’épaule d’un fauteuil vide pour symboliser par son silence désormais éternel, la dernière occupation du siège législatif d’Abala par le défunt.
Cyr Armel
YABBAT-NGO







