Les douaniers issus de la promotion 2010 se sont regroupés autour d’une association dénommée ‘’Chemin d’avenir’’ (CDA). L’assemblée générale constitutive de cette organisation s’est tenue samedi 7 juin 2025, dans les locaux de la Direction générale des douanes et droits indirects, à Brazzaville, sous la supervision de Blanche Resca Eboundzian, directrice des ressources humaines des douanes.
Une demie journée a suffi aux membres de cette association pour statuer sur les documents fondateurs: les statuts et le règlement intérieur. Après moult échanges et amendements, les deux documents ont été validés. La mutuelle a pour siège la Direction générale des douanes, et elle est composée de plusieurs membres, des membres d’honneur et des membres fondateurs. La phase cruciale a été la mise en place des organes de gouvernance de cette association. Après propositions et vote à l’unanimité, les participants à l’assemblée générale tenue en présentiel et en virtuel ont mis en place un bureau de huit membres pour les trois ans à venir, présidé par Serges Boundou. La vice-présidence est assurée par Raïssa Garcia. La notion de parité est bien respectée: quatre membres masculins et quatre féminins. Il est assisté d’une commission de contrôle et de vérification de trois membres dirigée par Michel Massoumou. Ces deux instances sont appuyées par des représentants départementaux. A cet effet, deux représentants ont été élus: il s’agit de celui de Brazzaville et de Pointe-Noire qui couvrira également le département du Kouilou.

Le président élu, Serges Boundou, a livré l’esquisse de ce qui attend les membres élus. «Nous avons commencé cette aventure en 2010, et en 2012 a eu lieu la première structuration, mais nous avons connu des difficultés. Aujourd’hui, nous venons de réaliser un pas. Avec l’appui de tout le monde, nous pensons que le futur de l’association sera certain», a-t-il dit. Il a poursuivi: «Cette organisation nous concerne tous, car elle va nous aider à renforcer notre tissu professionnel, étant donné que nous passons la plupart de notre temps au service, nous devons faire en sorte que nos services soient des milieux conviviaux».
En termes de priorités, le président du CDA a annoncé ce qui suit: «Dans un premier temps, nous ferons que notre organisation soit connue des autorités, précisément obtenir le récépissé. Nous allons également nous atteler à rédiger le programme d’activité ; mettre en place notre manuel de procédure. A cela s’ajoutent l’organisation des formations, des activités socio-culturelles.»
Bien que l’idée soit partie des douaniers ayant subi la formation à Kouala-Kouala en 2010, l’association reste ouverte à tous les douaniers, a tenu à préciser son président.
Germaine NGALA