Après la dernière revue annuelle du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale au Congo, tenue en juin dernier, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, Gouverneur de la Banque mondiale pour le Congo, ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale s’est entretenue jeudi 7 octobre 2021 avec les coordonnateurs des unités des projets. Elle les a invités à donner le meilleur d’eux-mêmes pour assurer une bonne gouvernance des projets afin que l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens soit une réalité.
Pendant cette revue, les coordonnateurs avaient formulé diverses recommandations: améliorer l’obligation de redevabilité incombant au coordonnateur au profit de la tutelle.
Pour Mme Ghislaine Ebouka-Babackas, l’objectif de la réunion est de parvenir à réunir une majorité de coordonnateurs pour donner à chacun l’opportunité de s’exprimer directement et de consacrer le délai nécessaire à l’interactivité. Le portefeuille actif des projets, a-t-elle indiqué, comporte 15 accords de financement dont les activités bien menées contribuent à la réduction du taux de pauvreté à travers le renforcement des capacités, l’amélioration de l’inclusion sociale notamment dans les secteurs de l’agriculture, du développement communautaire, de l’éducation, de l’électricité, de la santé, du transport, etc.
Au cours des rencontres, a promis la ministre de l’Economie, il sera indiqué d’analyser l’état d’avancement des projets, «d’identifier leurs difficultés, leurs forces et leurs faiblesses constatées dans leur mise en œuvre afin de vous aider à mieux les surmonter et vous sortir des situations de fragilité», a-t-elle relevé. «La performance du portefeuille jugée moyennement «satisfaisante», en général lors de la revue dernière devra enregistrée une évolution nette grâce à la régularité de nos séances de travail, la qualité de nos échanges et la restitution au ministres de tutelle».
«La ministre nous a invités à nous rencontrer pour poser nos problèmes, transmettre nos difficultés de terrain. Nous sommes souvent confrontés aux difficultés. Nous devons rendre compte à notre tutelle qui saura comment le projet évolue sur le terrain», a indiqué Corine Ondzé Dickelet, coordonnatrice du projet forêt et diversification économique.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA