Il s’est tenu le 13 décembre 2024 un atelier d’information et de sensibilisation sur le niveau de la mise en œuvre de la norme ITIE 2023 et sur la dissémination du rapport ITIE exercice 2021. Organisé par le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), en partenariat avec CAFI (Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale) et l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour l’appui aux projets), cet atelier a concerné les représentants des administrations publiques, ceux des sociétés extractives et forestières, ainsi que des organisations de la société civile.

Faire connaître, montrer et donner aux participants l’essentiel des informations liées à l’évolution des industries extractives représentant 80% des recettes de l’Etat, a été l’objectif de cet atelier placé sous la direction de Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du comité national ITIE, avec à ses côtés Christian Mounzéo et Brice Makosso, respectivement, responsables de la société civile et membres du comité national ITIE. En présence de Jules Katubadi, spécialiste technique en partenariat au secrétariat CAFI à Brazzaville, et de Mme Marie-Chantal Lumba, représentant l’UNOPS.
L’ITIE a été mise en place pour éviter l’opacité et promouvoir la transparence des recettes issues des industries extractives, a martelé Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du comité national ITIE.
Le rapport 2021 sur la fiabilité des déclarations a révélé que les entreprises extractives ont versé 92,47 % des paiements totaux. Les régies financières et entités publiques ont reconnu 94,30 % des revenus totaux. Cependant un écart de 2, 94 % a été détecté lors du rapprochement des paiements numéraires. Bien que cet écart excède le seuil de tolérance préétabli par le comité national ITIE, il ne met pas en doute la fiabilité globale des revenus reportés par l’Etat, conclu le rapport. L’écart qui se manifeste par des montants de revenus déclarés par l’Etat plus élevés que ceux rapportés par les entreprises, ne saurait altérer la crédibilité des revenus déclarés dans le rapport.
Pour la norme 2023 de l’ITIE, elle a évolué pour répondre aux besoins des parties prenantes à un contexte mondial changeant. Actuellement, la norme ITIE 2023 dans sa 4e version comprend plusieurs dispositions nouvelles visant l’amélioration pour permettre aux pays membres de relever les défis actuels les plus pressants concernant la gouvernance des ressources naturelles. A signaler que le score du pays n’est pas encore élevé, il se situe seulement au niveau moyen.
Forent Michel Okoko a rassuré que «l’un des aspects essentiels de l’initiative aujourd’hui est la maximisation des recettes de l’Etat. L’ITIE aujourd’hui est l’une des institutions qui permet d’avoir l’ensemble des informations qui entrent dans la composition des ressources produisant des recettes issues des industries extractives. C’est pourquoi la mobilisation des recettes de l’Etat est aujourd’hui un facteur clé dans ce contexte».
Le rapport 2022 a été approuvé et adopté par le comité national ITIE, jeudi 11 décembre 2024. Le prochain rapport est prévu pour la fin du premier semestre 2025.

Ph. B.