Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation Anatole Collinet Makosso a conféré avec les responsables de trois agences du Système des Nations Unies au Congo (UNICEF, UNESCO et HCR), représentant les partenaires à l’éducation. C’était le 27 juillet dernier à Brazzaville. La question du financement de l’éducation primaire en cette période de Covid 19 par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) a été le point essentiel de cet échange.

Ce projet estimé à 7.000.000 de dollars américains, permettra d’assurer la continuité des apprentissages pour l’enseignement de base dans tout le pays, en combinant l’apprentissage et les mesures de prévention contre la maladie à Coronavirus et à garantir la réouverture des écoles. «Nous avons eu une réunion très spéciale. En compagnie de l’UNESCO et du HCR nous sommes venus présenter la proposition d’un programme d’appui accéléré dans le cadre de la COVID 19 initié par le Partenariat mondial pour l’éducation», a dit Micaela Marques de Sousa, représentante de l’UNICEF, à l’issue de l’entretien.
La contribution du PME complète les autres financements du budget national et extérieur. Elle est axée spécifiquement sur trois aspects: la continuité pédagogique pour tous les élèves dans l’éducation de base (préscolaire, primaire et le premier cycle du secondaire ainsi que l’éducation non formelle) pendant la fermeture des écoles, la préparation de la réouverture des classes et le renforcement de la résilience. La lutte contre la COVID 19 reste la cible.
Les activités prévues ciblent plus de 1.285.640 apprenants scolarisés. Un accent particulier sera mis sur le ciblage des filles qui représentent 47% du total des apprenants. Une étude menée par l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en 2018-2019 sur les violences de genre en milieu scolaire et en ligne a révélé la grande vulnérabilité à laquelle les filles sont exposées aussi bien en milieu scolaire qu’en dehors. Ce programme intégrera les actions favorisant la prévention de ces violences physiques ou morales. Ces actions seront soutenues par des activités d’habilitation des filles elles-mêmes à travers l’organisation des clubs d’animation scolaire par des supports audiovisuels.

Germaine NGALA