Destinée à éclairer les maisons, à faire fonctionner les usines, les entreprises et autres appareils électroménagers, l’électricité fournie pour la consommation domestique est de mauvaise qualité, à Brazzaville. A cela s’ajoutent les coupures intempestives à répétition, sources de nombreux désagréments.

Une situation qui n’arrange pas les propriétaires de nombreux petites unités de production et de services, comme les boulangeries, les salons de coiffure, les ateliers de couture, les pressings, les boucheries, etc. Ils sont obligés d’acquérir des groupes électrogènes pour faire marcher leurs activités. Reste à savoir à quoi servent les barrages électriques dont dispose le Congo: Imboulou, Moukoukoulou et le Djoué dont on attend toujours la réhabilitation.
Propriétaire d’un atelier de soudure dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, Mfilou, Alain Koud affirme: «je n’en peux plus vivre dans ce calvaire de coupures à répétition. Je nourris ma famille à travers ce travail, par Jour, il me faut dépenser de l’argent pour faire fonctionner le groupe électrogène pour travailler. Mes recettes ont pris un sérieux coup; je ne fais plus que 4000 F.CFA par jour, alors qu’auparavant j’arrivais à encaisser 28.0000 F.CFA par jour. Je demande aux autorités de trouver une solution définitive à ce problème de coupure d’électricité à répétition».
L’offre d’énergie électrique actuelle est inférieure à la demande nationale. La capacité totale disponible reste encore faible à cause notamment de la vétusté des installations électrique. Il y a donc urgence à moderniser les infrastructures de transport d’énergie et à augmenter sa production au regard de l’évolution démographique, et attirer les investisseurs qui veulent construire des usines dans le pays.

KOBISSIDI KOUILOU
(Stagiaire)