Dans le but d’examiner et de valider le Plan succinct de réinitialisation (PSR) du projet de construction du complexe devant abriter l’Institut national de la statistique (INS) et le Centre d’application de la statistique et de la planification (CASP), un atelier a été organisé mardi 28 janvier 2020 à Brazzaville par le Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT). Les travaux ont été ouverts par Ferdinand Sosthène Likouka, directeur de cabinet du ministre du Plan, de la statistique, devant Gabriel Batsanga, directeur général de l’Institut national de la statistique (INS).

Le consultant senior en développement social de la Banque mondiale, Mamadou Diedhiou qui a élaboré les études du PSR, a indiqué que ce Plan vise à identifier, à recenser et à évaluer toutes les personnes et activités qui se trouvent sur le site du projet en vue de leur indemnisation et de leur accompagnement social dans le cadre de la mise en œuvre de la construction du complexe INS-CASP. L’ensemble des acteurs, notamment les maraîchers, les footballeurs et les populations riveraines des quartiers ont eu des discussions où ont été exprimées leurs préoccupations par rapport au projet. Le PSTAT avec les parties prenantes vont indemniser 40 maraîchers et 10 équipes de football.
Ferdinand Sosthène Likouka a rappelé que le besoin de construire un complexe INS-CASP formulé par les autorités congolaises a été accueilli par la Banque mondiale. C’est dans ce contexte, a-t-il dit, qu’en date du 9 avril 2019, le Gouvernement et la Banque mondiale ont conclu un accord de financement additionnel de treize milliards de francs CFA. Une partie de ce financement servira à la construction du complexe et l’autre partie sera consacrée à la poursuite et à l’achèvement des grandes opérations statistiques.
Au regard des contraintes environnementales et sociales liées à la construction du complexe immobilier de l’INS-CASP, a relevé le directeur de cabinet du ministre du Plan, le PSTAT a été requalifié de la catégorie C à la catégorie B, lors de sa restructuration. Cela a entraîné le déclenchement des politiques de sauvegarde de la Banque mondiale, notamment en termes de politiques opérationnelles. A cet effet, «il a été réalisé un cadrage environnemental et social à travers l’élaboration du cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) et du cadre de politique de réinstallation (CPR). Ces outils ont permis d’identifier et d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux des composantes du projet et de définir les principes de compensations et les arrangements institutionnels à mettre en place pour l’exécution du projet», a-t-il souligné

Ferdinand Sosthène Likouka, les cadres de l’INS ainsi que Marcel Nganongo, administrateur-maire de Ouenzé ont visité le complexe qui abritera la construction du siège INS-CASP. Ce sera à Mpila, non loin du site où se dressent les deux tours jumelles.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA