La jeunesse est, aujourd’hui, l’objet de toutes les attentions (officiellement du moins) de la part des politiques. C’était le cas à l’atelier régional sur la co-construction de la Jobs facility, tenu à Saly, au Sénégal, du 18 au 22 octobre 2021. L’équipe technique du point focal Congo qui y a pris part a présenté les résultats des travaux de cet atelier lors d’une cérémonie de restitution.
L’atelier de Saly s’est tenu avec l’appui technique et financier du Bureau international du travail (BIT) et de l’Agence française de développement (AFD). Il a connu la participation de 45 représentants venus du Burkina Faso, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Mauritanie et du Congo et visait deux principaux objectifs : coconstruire un modèle type de système Emploi-Formation sur la base des états des lieux faits dans chaque pays et permettre aux équipes techniques pays de mieux maîtriser ou approfondir les concepts et le cycle du projet «ARPEJ (Accompagnement et de renforcement des capacités pour la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de politiques Emploi-Formation des jeunes) », dont Job facility est l’une des trois composantes. « Il fallait trouver comment on pouvait mobiliser les dispositifs que nous pouvons implémenter dans les pays en tenant compte des expériences et des réalités de chaque pays.», a expliqué Auxence Léonard Okombi, directeur général de la Formation qualifiante et de l’Emploi, qui était à la tête de la délégation congolaise à Saly.
Le défi le plus important, et certainement le plus délicat, qu’ont à relever les dirigeants africains concerne l’emploi et la formation. La délégation du Congo a eu à Saly une meilleure connaissance sur la convention 122 de l’OIT (Organisation internationale du travail) qui traite les politiques en matière de l’emploi et de la formation. Le Congo ratifiera bientôt cette convention, si l’on en croit Joseph Akondzo Nguiambo, directeur général du Travail, rassuré de l’avis favorable de la Cour suprême. Le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Emploi, Charles Makaya, a renchéri que la convention est «déjà dans les différentes chambres du Parlement, afin qu’elle soit ratifiée dans les meilleurs délais.»
Prochaines étapes
Le chef de mission congolais a dévoilé l’agenda des prochaines étapes : participation en janvier 2022 à un deuxième atelier régional à Turin, en Italie, pour définir les types d’appui possibles aux pays bénéficiaires ainsi que les outils de suivi et évaluation; organisation d’un deuxième atelier national par pays en février 2022 à Brazzaville, pour définir les priorités pays devant recevoir les appuis définis à Turin; enfin, tenue en avril 2022 d’un autre atelier pour un suivi évaluation des premiers appuis apportés par le projet au pays.

G.-S.M.