Quelque quatorze jeunes dames et filles ont été formées en coiffure et esthétique, et huit en coupe et couture après un parcours d’une année, grâce à la magnanimité du Club jeunesse infrastructures et développement (CJID), une ONG dont parmi les vocations figure le volet formation. Elles ont reçu leurs diplômes de fin de formation samedi 22 janvier dernier, au cours d’une cérémonie officielle organisée à Kinsoundi, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de la capitale. Sous les auspices de Mérols Diabankana Diabs, délégué général du CJID, en présence des chefs de quartiers, des responsables de la zone, ainsi que d’autres personnalités.

La formation suivie a cadré avec les objectifs visés par le CJID, ceux de donner aux bénéficiaires qui ont brillamment réussi à leur formation, de mettre à leur disposition un métier, mais aussi de faciliter leur insertion professionnelle. Aujourd’hui, elles ont désormais entre leurs mains un métier dans les domaines cités en amont.
Pour Mérols Diabankana Diabs, «les bénéficiaires ne doivent pas couper avec la Maison des jeunes parce qu’à tout moment, le CJID a des opportunités et à tout moment il a du matériel pour les leur remettre. On ne forme pas les jeunes pour le plaisir, mais pour les insérer et pour qu’elles puissent s’autonomiser. Je demande aux bénéficiaires de faire bon usage des diplômes reçus, et je leur souhaite bonne chance. Nous passerons dans les ateliers des bénéficiaires, et après cette manifestation vous passerez prendre des machines à coudre», a-t-il assuré.
Marie-Louange Nkouka, formée en coiffure et esthétique s’est réjouie de cette formation: «J’ai appris la manucure, la pédicure, les soins de visage, les coiffes-cérémonies, des tresses, etc. Je suis prête à appliquer ce que j’ai appris parce que j’ai bénéficié d’une bonne formation, je remercie les formateurs et les organisateurs pour tout ce qu’ils ont fait pour nous, je suis très reconnaissante pour cela. Aux jeunes qui hésitent à se former, je leur conseille de ne pas hésiter parce que s’asseoir à la maison sans rien faire, ce n’est pas bon du tout. Nous avons l’opportunité d’apprendre un métier même si à l’école ça n’a pas vraiment marché».
Formée en coupe et couture et visiblement émue, Reine Nkengué s’est dite prête à ouvrir son atelier pour commencer à travailler, mais aussi former des jeunes qui aimeraient apprendre la couture. Nous avons eu l’opportunité d’apprendre un métier si à l’école ça n’a pas vraiment marché. Les jeunes filles désireuses de se former peuvent venir au CJID si cela est possible pour se former», a-t-elle déclaré.

Alain-Patrick MASSAMBA