La Maison russe a réuni le samedi 24 septembre dernier à l’auditorium de la Grande bibliothèque universitaire, les bacheliers bénéficiaires de la bourse de la Fédération de Russie, au titre de l’année académique 2022-2023. C’était pour saluer leur départ et les encourager à conquérir des titres et grades académiques. C’était sous l’autorité de Jean Omer Abolo, directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur; en présence de Mme Maria Fakhrutdinova, directrice de la Maison russe, et d’Anicet Loupoupou, conseiller aux affaires académiques près l’ambassade du Congo en Russie.
La rencontre s’est tenue dans la convivialité et dans un climat fraternel. Les nouveaux boursiers de l’Etat russe étaient tous là, accompagnés pour certains de leurs parents. Visiblement ravis d’aller étudier en Russie.
Dénommée Alexandre le grand, cette promotion a pris l’engagement d’être la meilleure de toutes les promotions. «Nous ne portons pas seulement nos noms et ne représentons pas seulement nos familles, mais nous portons sur nos épaules le drapeau tricolore: vert, jaune, rouge», a dit Claude Lounou, dans le mot de remerciement de ces boursiers.
Ils ont exprimé leur gratitude à la ministre de l’Enseignement supérieur, à l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Congo et à Mme la directrice de la Maison russe pour cette opportunité qui leur est offerte.
Maria Fakhrutdinova a rappelé que le quota des bourses réservées aux étudiants congolais ne cesse de s’accroître d’année en année. Et d’indiquer les innovations apportées par la Maison russe dans le cadre de cette bourse, tout en attirant l’attention des nouveaux boursiers: «Vous allez pour étudier. Soyez assidus aux cours. Vous devez honorer les parents et le Gouvernement qui vous envoient là-bas», a-t-elle déclaré.
Le directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur a, quant à lui, exprimé la gratitude du Gouvernement congolais à celui de la Fédération de Russie qui ne cesse d’octroyer des bourses aux étudiants congolais.
Il a demandé à ces boursiers d’être des modèles. «Le mauvais comportement que vous avez ici, n’amenez pas ça là-bas. On ne vous envoie pas, non plus là-bas, pour être des opposants. On ne vous forme pas pour aller travailler ailleurs, sinon qu’au pays. Vous avez l’obligation de rentrer après votre formation. Partez, revenez, on vous attendra à bras ouverts», a affirmé Jean Omer Abolo.

Cyr Armel YABBAT-NGO