Une réunion d’échange sur les besoins prioritaires des jeunes a eu lieu vendredi 14 mars 2025 au siège du Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC) à Brazzaville. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles des ONG membres du Conseil de concertation des ONG de développement et autres réseaux d’OSC» (PRECAP-CCOD). La rencontre a donné lieu à des échanges fructueux.

Elle a été initiée par le Conseil de concertation des ONG de développement (CCOD), bénéficiaire d’un soutien financier de l’Union européenne, pour une durée de 42 mois. Ils étaient une trentaine de jeunes filles et garçons venus de Brazzaville et de Pointe-Noire, qui ont échangé avec tous les acteurs concernés par les questions de jeunesse, sous la conduite de Paul Moukouyou, consultant et directeur de l’appui aux entreprises à l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADPME), au ministère des PME. Des ateliers sur leurs besoins en lien avec l’amélioration de leurs conditions de vie et les approches devant les conduire à leur autosuffisance durable, organisés dans leurs villes respectives, ont permis de les désigner pour participer à ce café-débat.
L’objectif est d’apporter des solutions aux besoins prioritaires des jeunes; de faciliter le dialogue entre leurs représentants et les responsables des questions juvéniles à tous les niveaux. Tout a porté essentiellement sur la satisfaction des besoins des jeunes, notamment comment créer des opportunités de travail, afin de satisfaire les besoins fondamentaux.
Le souci de l’ADPME, a dit Paul Moukouyou, l’unique orateur, est que les jeunes se prennent en charge, créent leurs entreprises. «L’accompagnement nécessaire pour qu’ils créent des entreprises est disponible au niveau de l’agence où au niveau du ministère des PME. Un écosystème est dédié à l’accompagnement des jeunes à la création de l’entreprise et à leur financement. L’Etat a mis en place un dispositif qui permet aux jeunes de pouvoir accéder aux petits financements pour démarrer leur entreprise», a-t-il indiqué.
Un participant, Hermann Moyikoulou (Pointe-Noire), dit avoir acquis des automatismes d’entrepreneur: «J’ai retenu qu’il y a plusieurs politiques mises en place par le Gouvernement pour accompagner les jeunes porteurs de projets. Je demande aux jeunes de se regrouper en coopérative ou en association pour pouvoir monter des business plans fiables qui peuvent être bancables».
Marcel Loumouamou, coordonnateur du projet et secrétaire exécutif du CCOD, a souhaité que les jeunes passent à la phase de création. «Si les jeunes ont bien assimilé ce qui a été dit, logiquement ils doivent chercher à créer des entreprises. On leur a donné tout le cheminement pour créer une entreprise. Les jeunes ne doivent pas hésiter à s’engager dans l’entrepreneuriat», a-t-il déclaré.

Ph. B.