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ENTREPRISE : L’Etat appelé à sauver la SOPECO

ENTREPRISE : L’Etat appelé à sauver la SOPECO

Le comité de direction de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) s’est réuni en session ordinaire, mardi 17 mai dernier, à Brazzaville. C’était en présence du président de ce comité, Jean Joseph Paka, de la direction générale de la SOPECO, de Ludovique Mbossa Mabwere et des administrateurs. Objectif: dresser l’état des lieux de l’entreprise, évaluer le travail déjà amorcé et chercher des voies et moyens de sortie de crise. Les administrateurs ont appelé à la responsabilité de l’Etat.
Cette session était très attendue par les travailleurs qui traversent des moments difficiles.
Il a été relevé le tableau peu reluisant de l’opérateur historique public en matière de postes ces dernières années; il a été davantage potentialisé par l’absence notoire de la capacité d’intervention des pouvoir publics, propre à soutenir les secteurs de l’économie nationale en difficulté. «Et la pandémie de COVID-19 n’a pas manqué, entre-temps, d’y apporter sa touche funeste!», a-t-il rappelé.
La situation sociale de la SOPECO devient préoccupante. Les 241 agents que compte l’entreprise, à ce jour, cumulent 28 mois de salaire impayés, des paiements d’indemnités de fin de carrière aléatoires; une prise en charge des pensions de retraite inexistante.
Les membres du comité de direction ont recommandé la dotation d’une existence juridique à la SOPECO; l’engagement de l’Etat propriétaire de la société à prendre ses responsabilités dans la résolution de la situation de crise actuelle; la prise en charge de la dette de la SOPECO par l’Etat; l’inventaire des niches possibles de ressources. «Le Comité de direction a demandé un assainissement du climat social de la SOPECO, une amélioration de la situation administrative et financière des retraités…», précise le communiqué final .
Pour une voie de sortie de crise, le président du comité de direction, Jean Joseph Paka, en appelle à la responsabilité de tous et à la sauvegarde, coûte, que coûte de l’outil de travail.
Les partenaires sociaux de la SOPECO sont également interpellés.

Pascal Azad DOKO

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A propos de l'auteur

Editorial

140, DEUXIÈME !

Nous étions à Owando la semaine dernière, pour la première étape de la célébration de nos 140 ans d’évangélisation. La deuxième étape, dimanche passé, nous a conduit à Loango et à Pointe-Noire. Partout, il s’agit de mettre nos pas dans les pas des premiers missionnaires, les spiritains, qui portèrent l’évangile sur nos berges. Ils avaient quitté leurs terres lointaines, bravé les éléments, les incompréhensions et les hostilités de toutes sortes.

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