Les 9 et 10 décembre 2024 à Brazzaville, l’hôtel de l’ACERAC a abrité un «Atelier de structuration du cadre de l’action climatique au Congo». Il a permis de donner aux acteurs clés de la mise en œuvre de la contribution déterminée nationale (CDN) les moyens de jouer un rôle moteur dans la lutte contre les changements climatiques au niveau national et débouché sur une feuille de route assortie d’un plan d’action.

L’atelier, clôturé par Maurizio Cascioli, directeur de l’AFD, a été organisé par le ministère de l’Environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD). Il entre dans le cadre du programme ‘‘Adaptation’’ lancé en 2017 par l’AFD, à travers un panel d’actions tournées vers les solutions fondées sur la nature, la co-construction de solutions fondées sur la nature, la co-construction de solutions et les vulnérabilités climatiques liées au genre et vise à accompagner le pays dans l’adaptation climatique à accompagner le pays dans l’adaptation climatique. Sous la conduite d’un consortium de cabinets d’études, il avait pour thème: «Renforcer la gouvernance de l’adaptation au changement climatique en République du Congo, à travers un renforcement des capacités des acteurs clés de la mise en œuvre de la contribution déterminée nationale (CDN)».

Les participants pendant les travaux

A l’ouverture des travaux, Mme Olga Rosine Ossombi Mayela, directrice générale du développement durable par intérim au ministère en charge de l’Environnement, a souligné que « le programme Adaptation vise accompagner les pays les plus vulnérables dans leurs engagements vers une trajectoire de développement résiliente aux changements climatiques et inclusive. L’objectif étant de présenter le diagnostic du cadre national de l’action climatique».
Pour sa part, le Dr Elikplim K. Abotsi, chef de mission du consortium des cabinets d’études, a souligné que «le socle ou le levier de tout de cela pour la machine climatique, c’est de pouvoir disposer d’un dispositif institutionnel qui soit à la fois cohérent, fonctionnel et inclusif de tous les secteurs».
Après deux jours de débats, les participants ont défini, entre autres, les modalités de fonctionnement et les indicateurs de performance du cadre national de l’action climatique et fédérer les différentes parties prenantes du cadre national pour une action climatique efficace et durable. «Il est temps qu’on passe à la réalisation de tout ce que nous avons défini. La sensibilisation, l’information, la communication et la formation doivent être au rendez-vous auprès de toutes les couches sociales et au niveau de l’Eglise puisque le Pape François ne cesse de parler de respect de l’environnement», a dit une participante, Sœur Claudia Shella Clidvel Tsamoukounou. A noter que le Congo ne dispose pas encore d’une loi sur le climat.

Philippe BANZ