La maladie ne laisse guère de répit au monde sportif. Des dirigeants, singulièrement, sont décédés ces derniers temps, souvent dans l’anonymat. Lambert Ngalibali, ancien maire de Brazzaville puis ministre d’Etat, décédé en France le 25 juillet dernier, a été porté en terre lundi 24 août au cimetière du centre-ville de Brazzaville. Derrière l’homme politique, il a été aussi président-général des Diables-Noirs (de 1987 à 1988). Dans ce milieu grouillant, il avait fait l’unanimité pour sa rigueur, sa générosité et son sens d’organisation.
Le petit monde du cyclisme, lui, a pleuré Paul Kéla, un meneur infatigable d’hommes, un techncien éprouvé du vélo, qui jouissait d’une énergie à toute épreuve. Il l’a fait éclater en qualité de dirigeant de la Ligue de Brazzaville et de la Fédération congolaise de cyclisme. Fervent lecteur de La Semaine Africaine, Paul Kela a été inhumé le 19 aôut dernier au cimetière privé Ma Campagne.
Les amoureux du basket-ball ont accompagné Michel Ossombi (décédé le 11 août dernier) à sa dernière demeure, mardi 25 août. Il fut l’un des premiers joueurs et des inoubliables stratèges du BCO de Ouenzé (devenu CARA), en 1964, avec Benoît Moundélé-Ngolo, Michel Ngangoué et Simon Henriquet.
Enfin, Anatole Missakidi ‘’Athos’’, l’emblématique entraîneur du Kotoko de Mfoa, de la pelote à la division nationale, s’en est allé lundi 24 août dernier.

G.-S.M.