L’Institut français du Congo (IFC) et les Ateliers Sahm, à Brazzaville, abriteront du 27 mai au 1er juin prochain, la deuxième édition de Kokutan’art (Rencontres internationales de la photographie d’auteur de Brazzaville), organisée par l’IFC et la plateforme Mbongui Art Photo dirigée par le photographe congolais Lebon Chansard Ziavoula, dit Zed. En prélude à cet événement placé sous le thème «L’Afrique qui vient», ses organisateurs ont organisé une conférence de presse le samedi 21 mai dernier, dans la salle André Gide de l’IFC. C’était en présence de Régis Segala, directeur délégué de l’IFC, et des photographes Thérance Ralff Lhyliann ‘’Cid Lyter’’ (Congo) et Kris Pannecoucke (Belgique).

Le programme initial prévoyait des expositions-photos d’une dizaine de photographes: Kris Pannecoucke (Belgique), Duvergé Jean-Pierre (France), Mirna Kintombo (Congo), Françoise Benomar (Maroc), John Kalapo (Mali), Léa Lund & Erik K (Suisse), Christèle Arras (Rwanda), Thérance Ralff Lhyliann ‘’Cid Lyter’’ (Congo), Nathalie Guironnet (France), Yvon Ngassam (Cameroun), Souley Abdoulaye (Niger) et Christ Kimvidi (Congo). Mais, selon Lebon Chansard Ziavoula, dit Zed, le géniteur de Kokutan’art, tous n’effectueront pas le déplacement de la capitale congolaise.
Outre les expositions, il y aura des ateliers, des conférences-débats, et des projections de films.

Photo de famille après la conférence de presse
Photo de famille après la conférence de presse

«La particularité de cette édition est que nous avons un invité spécial qui nous vient de Belgique, Kris Pannecoucke. Nous attendons une photographe qui va venir du Rwanda, une du Maroc, et un du Mali. Nous avions comme pays participants la France dont le photographe est, malheurusement, en résidence aux Etats-Unis, et un couple de photographes suisses, qui, à la dernière minute, a eu un empêchement», a indiqué Zed.
A propos du thème «L’Afrique qui vient», le géniteur de Kokotan’art a expliqué: «Je suis tombé sur ça dans mes lectures. Il y a eu un colloque animé par l’historien camerounais Achille Mbembé auquel a également pris part l’écrivain congolais Alain Mabanckou dont le thème était: «Ecrire et penser l’Afrique». Il fallait se questionner sur cette Afrique qui vient, comment on projette cette Afrique qui vient. Je me suis dit: tiens, pourquoi ne pas faire de ça aussi la thématique de cette édition? Pour voir avec les photographes, comment entre nous, comment nous imaginons cette Afrique, à travers nos clichés, à travers tout ce que nous faisons; quelle est l’image que nous projetons, en fait, de l’Afrique? Et donc, nous avions lancé un appel à candidatures. Nous avons reçu une centaine de dossiers. Nous en avons retenu onze. Donc, c’est faire un voyage à travers l’Afrique, à travers les clichés.»
Le directeur délégué de l’IFC a reconnu que «l’Institut français du Congo est très attaché à Kokutan’art» dont la première édition avait eu lieu l’année passée, en présentiel et en ligne. A cause de la pandémie de COVID-19.

Véran Carrhol YANGA