A l’occasion de la Semaine mondiale de la clientèle tenue du 5 au 9 octobre 2020, Vincent de Paul Ngimbock, directeur général de United Bank for Africa (UBA) a échangé vendredi 9 octobre avec les consommateurs, à travers une émission mise en place par le département de la communication et médias de UBA. Le but visé était de présenter tous les produits aux consommateurs et leur fournir des services financiers de qualité.
Au début, Vincent de Paul Ngimbock a affirmé que le client est roi à UBA: «C’est notre employeur, c’est notre raison d’être. Sans client, la banque n’existerait pas. Nous consacrons cette semaine pour lui témoigner cette reconnaissance. Qu’il nous fasse davantage confiance et qu’il continue de développer la relation qui nous lie», a-t-il souligné.
Pour répondre aux attentes du consommateur, UBA a mis en place plusieurs solutions innovantes comme Leo sur Facebook, Leo WhatsApp, UBA mobile Banking, internet Banking. Ces produits digitaux, selon le directeur général, fonctionnent parfaitement. «Nous travaillons tous les jours pour le perfectionnement de ces produits. Lorsque nous avons des retours de nos clients plaignants, nous trouvons des solutions pour répondre parfaitement à leurs urgences, en améliorant la qualité des services. Nous leur donnons l’occasion de s’exprimer. Nous sommes conscients qu’il y a des problèmes. Mais leurs préoccupations sont prises en compte», a-t-il affirmé.
S’agissant de l’inclusion financière sur le plan stratégique, UBA se montre très agressive sur le marché, car l’action commerciale qu’elle mène à travers les agents de vente directe, c’est d’aller à la recherche de tous les consommateurs ou clients pour leur donner l’accès à l’ouverture d’un compte. Le digital Banking qui concerne l’innovation, est l’un des piliers stratégiques de UBA. Ces produits sont adaptés à chaque segment du marché: pour ceux qui savent lire ou pas et aux étudiants.
En ce qui concerne l’accès de crédits au client, le directeur général de UBA a relevé que l’activité crédit est une activité particulière qui comporte beaucoup de risque. L’activité première d’une banque c’est de collecter les ressources et de les mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin. «Ces ressources doivent être bien gérées et nous avons les critères d’évaluation du risque qui nous permettent de voir le risque résiduel. Nous évaluons les risques sur la base de certains indicateurs et le plus souvent les partenaires n’ont pas toujours cette connaissance et ne sont pas à mesure de produire les éléments nécessaires».
L’activité bancaire, a-t-il poursuivi, est une activité règlementée par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) et le groupe UBA. «Pour sensibiliser nos collaborateurs et nos consommateurs, nous organisons des réunions pour leur parler davantage des nouveaux produits».
Pour les agriculteurs qui n’ont pas accès à la technologie ou qui n’ont pas un smartphone, UBA a mis en place des produits adaptés à travers des téléphones simples.
Afin de faciliter les transactions des clients en agence en cette période de COVID-19, Vincent de Paul Ngimbock a dit qu’avant la crise sanitaire, la Banque avait anticipé, «car l’innovation technologique sur laquelle nous avons accès, nous y travaillons depuis les années. Pendant cette période le client a été bien servi. Pour ouvrir un compte, le client n’a pas besoin de se déplacer», précise-t-il.
D’ici la fin du mois d’octobre, la banque UBA va intégrer Airtel money et Mtn mobile money pour faciliter l’inclusion financière.
Mettant l’accent sur la Fondation UBA qui appuie les entrepreneurs, le directeur général a déclaré qu’avec la crise sanitaire et les mesures barrières, la Fondation est une association qui mène les activités en continue. «Même si l’évènement ne sera pas organisé cette année, mais les équipes travaillent pour pérenniser l’action que nous avons toujours menées. 2020 ne sera pas comme les années précédentes», a-t-il défini.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA