Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), un atelier de formation sur les normes internationales des institutions supérieures de contrôle et des finances publiques (ISSAI) révisées en faveur des inspecteurs, vérificateurs et cadres de l’inspection générale des finances (IFG) se tient depuis lundi 12 octobre 2020. Cette formation qui a pour but de renforcer les capacités des acteurs du secteur se clôturera le 20 novembre prochain. Les travaux ont été ouverts par Serge Noël Régis Massamba, représentant l’inspecteur général des finances.

La formation porte sur les normes internationales des institutions de contrôle des finances publiques. Il s’agira de renforcer les capacités de ces agents pour leur permettre de mener à bien leur mission d’audit tant financier, de conformité de performance ainsi que d’autres contrôles des institutions publiques de l’Etat, selon Samuelson Lukimuena consultant du PRISP à la Banque mondiale. Au cours de cette session, les participants vont plancher sur différents thèmes: «Les normes en matière d’audit financier», «les normes d’audit de conformité», «les normes d’audit de performances», .
Serges Noël Régis Massamba, a rappelé que la Banque mondiale et la République du Congo ont convenu dans le cadre du projet PRISP de renforcer les capacités des institutions de contrôle des finances publiques. La formation aux normes internationales, a-t-il dit, «s’inscrit dans la droite ligne de la volonté exprimée d’améliorer la gouvernance des finances publiques par un constant arrimage des institutions de contrôle aux normes et standards internationaux en vue d’une meilleure professionnalisation».
Il a exhorté les agents à faire preuve d’assiduité et à accorder une attention soutenue aux enseignements dispensés qu’ils pourront capitaliser pour des meilleures performances de l’inspection générale des Finances.
Jean Richard Zobi, expert de l’IFG auprès du PRISP a indiqué que les attentes sont énormes. Cette formation leur permettra d’être opérationnelle, car, souligne-t-il, Il est important que l’inspection générale des finances et toutes les institutions de contrôle du Congo s’arriment aux normes et aux standards internationaux.
A rappeler que la Banque mondiale a accordé un prêt de 40 millions de dollars au Gouvernement congolais afin de l’accompagner dans ses efforts à relever les défis de la gouvernance. Ce prêt, qui couvre la période de 2017 à 2022, soit 5 ans, est destiné à supporter les charges du PRISP.

A.N’K.-K.