La Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR) a ouvert mardi 28 mars dernier à Brazzaville, sous l’égide de son président Joseph Mana Fouafoua, sa 3e session ordinaire. En considérant la gestion transparente des finances publiques comme un impératif de développement, le président de la CNRT a affirmé, sans triomphalisme, qu’en République du Congo, «la gestion des finances publiques progresse avec assurance et confiance». Cette troisième session qui se tient du 28 mars au 6 avril prochain, a essentiellement été une session budgétaire.

Les administrateurs après la séance
Les administrateurs après la séance

Parmi les points ayant figuré à l’ordre du jour: le compte rendu des activités du bureau pendant l’intersession; l’examen et l’adoption du projet de rapport annuel 2022 de la CNTR; l’examen et l’adoption du projet de rapport financier 2022, notamment les comptes administratifs et de gestion; l’examen et l’adoption des rapports de missions des sous-commissions ad ’hoc: COVID-19, Enseignement, LCB BANK, CAMU (assurance maladie universelle). A cela s’ajoutent l’examen et l’adoption du projet de PTA 2023; l’examen et l’adoption du programme d’activités 2023, du projet de plan stratégique de communication pluriannuel; l’examen et l’adoption du projet de budget exercice 2023; l’examen du rapport sur la relecture du code relatif à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques.
Joseph Mana Fouafoua, assisté de son vice-président Albert Ontsaka et de son rapporteur-trésorier Alphonse Oko, a fait savoir que le projet de budget en examen résulte d’un travail minutieux suivant les prescriptions de la lettre d’orientation budgétaire du président du CNTR. Selon lui, «il laisse peu de place aux imprécisions et incertitudes quant aux modalités de son financement. Il reflète des critères d’austérité et aborde les perspectives de la mise en œuvre des projets phares inscrits dans l’agenda 2023 de l’institution».
Les grandes lignes de ce projet de budget sont, entre autres: la réalisation des études, des analyses et des diagnostiques sur la gestion des finances publiques; l’élaboration du plan stratégique d’actions pluriannuel de communication; l’organisation des séminaires de formation; l’achèvement de la structuration de la CNTR à travers la mise en place et le fonctionnement de quatre sous commissions techniques visées aux articles 24 et 25 du règlement intérieur avec des champs de compétence bien définis; la poursuite du recrutement technique du personnel technique d’appui; le recours aux services de consultants et experts extérieurs; l’opérationnalisation du numéro vert de la CNTR (47 48); l’acquisition d’un site web et recours à d’autres canaux de communication; la réalisation des missions à l’étranger en vue d’un échange d’expériences avec les institutions similaires; l’intensification de la coopération interinstitutionnelle nationale, pour laquelle l’institution a résolu de mettre en place une plateforme d’échanges avec toutes les institutions nationales qui œuvrent pour l’amélioration de la gouvernance financière; etc.
Les responsables de la CNTR se sont aussi réjouis de ce qu’au titre des recettes budgétaires en cette année 2023, la subvention de l’Etat pour cette institution a connu une augmentation significative, «résultat d’un plaidoyer efficace auprès des autorités compétentes», affirme le président de l’institution.
Précédemment à un milliard cent cinquante millions de FCFA, la subvention de l’Etat en 2023 est passée à deux milliards de FCFA.
Au finish, le projet de budget en examen pendant la présente session est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de deux milliards trois cent soixante quatorze millions cent soixante-neuf (2.374.920.169) FCFA.

Marcellin MOUZITA