La pandémie du coronavirus n’a laissé aucun secteur d’activité à l’abri. Le sport a fortement pâti de l’irruption du virus au Congo et sur le Continent. Mais même pendant la période de confinement, le Centre de formation au football, ayant son siège dans l’enceinte du Stade Alphonse Massamba-Débat, a continué de penser aux jeunes et à leur avenir. Son coordonnateur, l’Italien Fabrizio Cesena et tout le plateau technique du centre ont convié les parents d’élèves à une première réunion de prise de contact mercredi 30 septembre. François Mabiala, chargé de logistique, Mouk’ Etienne, formateur, Fabrizio et Krishna Loutanzila, secrétaire, ont indiqué les dispositions pour cette année scolaire 2020-2021. Elles ne varient pas fondamentalement par rapport aux règles des années précédentes. Les nouveautés concernent les forfaits à payer suivant l’âge de l’enfant ; elles sont revues à la baisse pour les inscriptions, les visites médicales et les assurances. En raison de la COVID-19, les mesures sanitaires ont été renforcées. Par exemple, le test à la COVID-19 sera obligatoire et aucun enfant ne sera plus autorisé… à boire dans une gourde autre que la sienne !
Mais elles consistent surtout en la prise en compte des mesures édictées par la FIFA, la fédération internationale de football, et qui entend rendre les centres de formation au football interlocuteurs avisés de l’instance mondiale à travers la création d’équipes, surtout pour les U-17 (les moins de 17 ans).
Pour sa part, la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) veut instituer des centres départementaux de formation au football pour que ce sport, et surtout la sélection des joueurs de l’équipe nationale, deviennent une opportunité pour tout le pays et pas seulement pour la seule ville de Brazzaville.
L’objectif, a dit Fabrizio Cesena, est de faire participer le Congo à la Coupe d’Afrique des U-17 en 2023. L’objectif est aussi de faire en sorte que les enfants admis au centre ne se rêvent pas seulement en vedettes riches, mais soient des personnes formées avec des diplômes pour la vie. «Que l’enfant soit d’abord un homme formé et éduqué, fier de sa patrie, avant de songer à être un Messi, à la gloire des stades et à l’argent», a-t-il insisté en invitant les parents à se faire plus protagonistes de la formation sportive et intellectuelle de leurs enfants.

A.S.M.