Le directeur sectoriel de l’éducation pour les pays de la CEMAC au sein de la Banque mondiale, Halil Dundar accompagné d’Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), a visité vendredi 18 février 2022 le Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage des métiers du bâtiment, froid et climatisation (CEFA-MB-FC). But de la visite: s’assurer de l’évolution de la formation.
La délégation a été reçue par Mme Audrey Gwladys Mpansou, directrice du CEFA. Elle a visité les différents ateliers: menuiserie, maçonnerie, construction métallique (soudure), installation sanitaire en passant par la finition du bâtiment (pose de carrelage, béton de propriété) et installation électrique.
«La Banque mondiale appuie le PDCE. L’objectif de la visite est de voir comment les activités se passent, s’assurer que les apprenants sont présents et reçoivent une bonne formation. Nous sommes très heureux de constater tous les efforts et les progrès qui ont été faits du côté du Gouvernement dans la formation de ces jeunes. Nous constatons qu’il y a beaucoup d’apprenants et que la demande est forte pour ce type de formation. Le modèle utilisé est prometteur avec des programmes entre 6 et 9 mois qui permettent aux apprenants après la formation de se ‘’vendre’’ et obtenir des opportunités de travail sur le marché», a indiqué Halil Dundar .
Le directeur sectoriel de l’éducation a poursuivi: «Dans la plupart des autres pays, quand les jeunes suivent ces formations, il est difficile pour eux de s’insérer dans le marché du travail, parce qu’en général, les compétences qui sont dispensées au cours de ces formations ne sont pas forcément celles qui sont demandées sur le marché. La visite a été très réussie et nous sommes très contents des efforts qui se font sur le terrain».
Léon Segan Loumikou Bassa, apprenant en Installation sanitaire et traitement des eaux (ISTE) a déclaré: «Nous sommes en train d’alimenter les tubes en acier galvanisé connectés dans la maison en multi-couche. Nous avons trois salles d’eau que nous venons d’alimenter. Au début, j’avais peur, mais avec le temps, je me suis amélioré».
«Je me suis intéressée à faire la soudure. Cela me fait un mois. J’ai aimé ce métier d’hommes. J’irai jusqu’au bout et je m’adapterai très vite. Je conseille aux autres femmes d’emboiter le pas», a dit Sandrine Botela, apprenante en option chaudronnerie/soudure.

A. N’K.-K.