L’Unité de coordination des programmes et projets (UCPP) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé du 19 au 22 septembre 2023 à Brazzaville, une formation du personnel clé des sous récipiendaires de la subvention du Fonds mondial sur la planification, la gestion des projets et suivi-évaluation.
Renforcer leur savoir en gestion et management de projets courant l’année 2023, tel a été le but de cette formation. Pendant la formation, les participants ont visé une parfaite maîtrise des termes relatifs à la gestion axée sur les résultats. Ils sont à mesure de construire une chaîne de résultats d’un projet. Ces derniers ont une meilleure compréhension du suivi, de la supervision et de l’évaluation.
Par ailleurs, les participants ont été également formés sur les fondamentaux de la gestion des ressources humaines et des conflits.
Pour la période 2021-2023, la République du Congo a bénéficié d’une subvention du Fonds mondial d’un montant total de 35.897.016€ pour couvrir des activités de lutte contre le VIH, la tuberculose et la COVID-19. Pour assurer sa mise en œuvre, le comité de coordination nationale (CCN), de concert avec le Fonds mondial, a choisi le PNUD comme principal récipiendaire (PR). En rapport avec la cartographie de mise en œuvre, le PNUD a contractualisé trois sous récipiendaires: Le programme national de lutte contre le sida (PNLS), le programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) et le réseau national des associations des positifs du Congo (RENAPC), représentant la société civile. Sur la base du contenu de la subvention, les trois sous récipiendaires avaient signé des conventions avec le PNUD pour sa mise en œuvre.
Il a été prévu une formation de ces sous récipiendaires dans le cadre de la planification, le suivi et l’évaluation des projets pour qu’ils soient capables de mener à bien les activités de la présente subvention, a dit le Dr Lambert Kitembo, coordonnateur de l’UCPP. Au cours de ces échanges, il s’est agi des différentes étapes de la planification de façon schématique et à l’identification des besoins. Après avoir identifié les besoins, il a été question de faire une analyse pour identifier les priorités. «Hier, c’était essentiellement le ministère de la Santé à travers ces programmes qui bénéficiait de ces formations. Or cette fois-ci, il y a la société civile représentée par le RENAPC. C’est une innovation».
A noter que les activités du projet NFM 3 prennent fin en décembre 2023, pour amorcer en 2024 le NFM 4, c’est-à-dire le 4e cycle de planification du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA