Une trentaine de jeunes leaders des associations des jeunes formateurs issus des OSC (Organisations de la société civile) et des professionnels des médias ont participé, du 12 au 13 août dernier à Brazzaville, à un atelier de formation sur la culture de la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Cet atelier, tenu dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la jeunesse et dont les thèmes ont porté sur «l’acceptation de l’autre tel qu’il est sans tenir compte de son origine ni de son genre, l’appropriation des valeurs citoyennes et les techniques de communication positive, constructive», pour paraphraser madame Fatoumata Barry Marega, représentante de l’UNESCO en République du Congo, a été organisé par le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), antenne du Congo. Grâce à l’appui financier de l’UNESCO.
Le but était de contribuer à la promotion de la culture de la paix, des valeurs de paix, de la communication non violente et de la résolution pacifique des conflits. Un projet auquel le ministère en charge de la Jeunesse adhère entièrement. D’autant plus que, «installer la culture de la paix dans les esprits des citoyens, à travers des actions de formation et de renforcement des capacités, intègre la vision du Président Denis Sassou-Nguesso», a déclaré le ministre Hugues Ngouélondélé lors de la cérémonie solennelle d’ouverture.
Pour le ministre, l’occasion était propice pour exhorter les bénéficiaires de la formation à mettre leurs atouts à profit en vue d’appréhender les différentes connaissances et méthodes qui leur ont été transmises, afin de les traduire dans les faits au quotidien, pendant et après leur déploiement.
Pendant les deux jours qu’a duré la formation, les participants ont été édifiés sur plusieurs thèmes: ‘’Résolution 2250 : présentation et résolution’’, ‘’Paix et cohésion sociales dans les communautés’’, ‘’Les typologies des conflits’’, ‘’Les techniques de négociation et de médiation (niveau local’’)…
Le vœu de la représentante de l’UNESCO est que cette rencontre soit «un tremplin vers la construction des réseaux des jeunes capables de contribuer et de soutenir les efforts de la reconstruction du Congo par la culture de la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble».
«J’en appelle donc à votre sens de responsabilité et au sérieux qui vous ont toujours caractérisés dans la mise en œuvre des conclusions des ateliers de ce genre», a souligné, de son côté, le ministre Hugues Ngouélondélé.
Au Congo, Brusly Clichy Lickiby est le coordonnateur du Payncop (Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix).

G.-S.M.