Le concours ‘’Ma thèse en 180 secondes (MT180S) s’est déroulé à Brazzaville du 24 au 29 juin dernier sous la direction du Pr Edouard Ngamountsika, responsable de l’Agence universitaire de la francophonie au Congo. C’est une initiative de cette organisation francophone, visant à valoriser la recherche doctorale en la rendant accessible à un public plus large, en 3 minutes. C’est Lhucklev Tsabi; doctorant en grammaire française à l’Université Marien Ngouabi, qui est sorti vainqueur de cette 2e édition organisée par le bureau du Congo.
Ce format, inspiré du concours international «Ma thèse en 180 secondes», permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche de manière concise et captivante. Selon le Pr E. Ngamountsika, l’objectif est de développer chez les doctorants la capacité de synthétiser et de communiquer efficacement sur leurs travaux, compétences essentielles dans le monde académique et professionnel.
Pour atteindre cet objectif, il était impérieux de fournir aux participants une formation adéquate en communication et en techniques de présentation. Pour les 15 finalistes du Congo, cette préparation a été animée par le Pr Bienvenu Boudimbou, Maître de conférences à l’Université Marien Ngouabi. Elle s’est déroulée sous forme d’ateliers, de travaux pratiques sur la manière de structurer un discours, d’utiliser des supports visuels efficacement et de captiver l’audience en un laps de temps, soit 180 secondes.
En outre, il était question de créer un environnement de soutien où les doctorants pouvaient pratiquer et recevoir des retours constructifs, en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs, à travers les réseaux sociaux. La réussite de cet événement s’est surtout reposée sur une bonne organisation notamment: la promotion de l’événement pour attirer un public diversifié, la sélection d’un jury compétent constitué des enseignants de rang A et la mise en place d’une bonne logistique pour le jour de la finale nationale.
A rappeler que le vainqueur national, Lhucklev Tsabi, représentera le pays à la finale internationale qui se tiendra en Côte d’Ivoire. Deux autres, le deuxième et le troisième ont aussi été récompensés, enfin une jeune doctorante a reçu le prix spécial du jury. «Il est essentiel de reconnaître et de récompenser les efforts des participants, que ce soit par des prix, des certificats ou des opportunités de networking. En maîtrisant la mise en valeur de leurs travaux en peu de temps, les doctorants acquièrent non seulement une compétence précieuse, mais contribuent également à la diffusion du savoir et à l’engagement du public envers la science», a indiqué l’un des organisateurs.
Gaule D’AMBERT