Lors d’un atelier organisé du 24 au 25 février 2025 à Brazzaville, et au cours duquel ils ont scruté les grilles de légalité forestière du bois des forêts naturelles et des plantations forestières, les représentants des organisations et plateformes de la société civile ont plaidé pour des grilles prenant en compte les nouvelles dispositions légales et réglementaires.
Cet événement, financé par le Foreign Comnowealth & dévelopment office (FCDO), a été organisé par l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), en partenariat avec la Rencontre pour la paix et des droits de l’homme (RPDH), sous la modération du Forum pour la gouvernance et les droits de l’homme (FGDH). Il entre dans le cadre du projet intitulé « Consolider la bonne gouvernance, lutter contre les illégalités ». Selon les animateurs du projet, l’objectif de cet atelier de 48 heures qui a eu lieu à l’hôtel de l’ACERAC, consistait à favoriser l’amélioration de la gouvernance forestière. « Cela fait aujourd’hui beaucoup d’années que nous avons ces grilles de légalité. Mais, dans la pratique, il y a des difficultés pour les mettre en œuvre ces grilles de légalité. C’est à ce titre que nous avons réuni les experts pour que nous puissions faire la lecture de ces grilles pour ressortir les faiblesses et formuler des recommandations, afin que ces grilles de légalité soient revues, révisées et adaptées à la réalité », a expliqué de Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice de l’OCDH.
A en croire Maixent Agnimbat Emeka, président du FGDH, l’objectif a été atteint. « Nous nous sommes réunis sur un besoin précis. Le Congo a signé et ratifié un accord avec l’Union européenne pour assurer la légalité du bois. Mais, cette légalité se base sur une grille qui reprend toutes les lois nationales. Ces lois ont beaucoup évolué, donc cette grille est devenue caduque. Nous nous sommes retrouvés pour voir quels sont les aspects de cette grille qu’il faut améliorer, pour intégrer les nouvelles lois. Nous avons identifié les nouveaux textes de lois qu’il faut prendre en compte; on va les proposer au Gouvernement pour faire évoluer ces grilles de légalité », a-t-il déclaré à l’issue des travaux.
Philippe BANZ