Au cours d’un atelier tenu le 30 décembre 2024 au siège du Cercle d’appui à la gestion durable des forêts, à Brazzaville, les organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la gouvernance des ressources naturelles ont consolidé et validé la note d’évaluation de la mise en œuvre du processus de l’Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale (CAFI).
Sous la direction de Christian Mouzéo, coordonnateur national de la Rencontre pour la paix et des droits de l’homme (RPDH), et Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’Observatoire congolais des droits de l’homme au Congo (OCDH), la société civile s’est retrouvée pour apporter sa contribution dans la phase d’application du programme de l’Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale qui veille sur la réduction des taux de déforestation et de destruction des forêts. Durant cet atelier, les participants ont identifié les défis à relever et consolider leurs préoccupations sur les exigences du CAFI axées sur sept piliers: l’aménagement du territoire, le foncier rural, le renforcement du dispositif de contrôle environnemental, la gestion durable des forêts, l’agriculture, les mines et hydrocarbures, et le bois énergie durable.
Les échanges ont abouti à la validation du document. La société civile doit être capable d’influencer pour jouer son rôle, afin que les objectifs de la note de CAFI soient atteints.
Pour Christian Mounzéo, CAFI est arrivé à un tournant depuis sa mise en œuvre. Selon lui, il y a une nouvelle phase qui est en vue : « Nous avons fait des recommandations à l’intention de CAFI, du Gouvernement, de la société civile et des partenaires techniques et financiers au développement. Nous avons retenu des recommandations sur la gouvernance s’agissant de l’aménagement du territoire, plus d’inclusion de la participation des communautés locales et des populations autochtones. La perspective ouverte s’oriente vers le plaidoyer dans les actions à mener pour s’assurer que la nouvelle lettre d’intention de CAFI puisse prendre en compte toutes les priorités qui n’ont pas été réalisées ».
Pour sa part, Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo a estimé que « les objectifs ont été atteints ». Et de renchérir: « Nous avons validé les mesures du CAFI après avoir recueilli les contributions. Même si, parfois, il y a une certaine lenteur dans la mise en œuvre des procédures »

Philippe BANZ.