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GOUVERNANCE : Le relèvement du Congo passe nécessairement par la réforme de l’Etat

GOUVERNANCE : Le relèvement du Congo passe  nécessairement par la réforme de l’Etat

Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’Etat, Luc Joseph Okio a conduit, mercredi 14 et jeudi 15 juillet 2021 à Brazzaville, une série de réunions avec, respectivement: leurs Excellences Serhal Serhan, ambassadeur de Turquie, Korotoumou Ouattara, représentante de la Banque mondiale, et Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’Union européenne en République du Congo. Il ressort de ces différents entretiens que pour son émergence, le Congo doit passer par une profonde réforme de l’administration publique et de ses institutions. D’où, selon le diplomate de l’Union européenne, «le relèvement du Congo passe, entre autres, par la réforme de l’Etat».

Le ballet diplomatique a été ouvert par Serhal Serhan, ambassadeur de Turquie au Congo. Avec le diplomate turc qui connait bien le ministre Okio pour avoir servi dans son pays comme ambassadeur, l’entretien s’est focalisé dans le fait d’étudier la possibilité d’engager des réformes dans le partenariat entre les deux pays. Pour développer une coopération qui permette au Congo et à la Turquie de «s’épanouir sur la base des intérêts équilibrés». «Il y a déjà différentes lignes directrices qui ont été établies, concernant plusieurs projets. Il y a aussi une commission économique conjointe qui a travaillé autour de différents sujets, notamment sur le commerce, la technologie, etc. Il est donc question de donner la priorité à la concrétisation de ces différents projets pour consolider les liens qui existent entre les deux pays», selon lui.
Après quoi, est venu le tour de Mme Korotoumou Ouattara, représentante de la Banque mondiale au Congo. Les deux personnalités se sont entretenues sur la série des réformes que doit mener le tout nouveau ministre en charge de cette question, pour poursuivre la marche vers le développement, ainsi que l’indique le projet de société pour lequel le chef de l’Etat a été réélu. Ils ont aussi abondé sur l’appui que la Banque mondiale apporte déjà à «la Fonction publique et même à la Primature, sur les activités liées à la réforme de l’Etat», a indiqué le numéro 1 de la Banque mondiale au Congo.
Elle a rassuré son interlocuteur que «ces appuis vont continuer dans le cadre des activités que le nouveau gouvernement entend mettre en place. Notamment le plan d’action que le Premier ministre a récemment dévoilé. La Banque mondiale est prête à accompagner le nouveau ministre dans la mise en œuvre des réformes clés…pour une réforme effective de l’administration publique congolaise», a-t-elle poursuivi.
En rappelant que ces réformes doivent prendre en partie l’engagement citoyen. «On aimerait que le public congolais soit au parfum de ce qu’on fait, surtout en ce qui concerne la gestion des dépenses publiques…l’impact des projets cofinancés par la Banque mondiale et le Congo. Il est important que les populations soient engagées à nos côtés et aux côtés du gouvernement, pour qu’on arrive à un résultat satisfaisant pour tous», a-t-elle conclu.
Enfin, Luc Joseph Okio a reçu Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’Union européenne, le 15 juillet. Les deux hommes ont abordé des sujets relatifs à «la réforme de l’Etat et la décentralisation, pour lesquelles l’Union européenne est fortement impliquée dans la coopération avec le Congo», a déclaré le diplomate européen au sortir de l’entretien.
Pour lui, la réforme de l’Etat au sens large se rapporte, entre autres, à la santé, l’environnement et la diversification de l’économie pour un pays comme le Congo, tributaire des ressources pétrolières. Pour cela, «il faut améliorer le climat des affaires, la transparence des finances publiques, la lutte contre la corruption, autant des sujets qui sont au cœur du mandat du ministre Okio, dont les solutions dépendront des différentes réformes apportées», a fait savoir Raul Mateus Paula.

Marcellin MOUZITA

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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