C’est le 9 novembre qu’a été donné à Dakar, au Sénégal, le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de handball féminin. Le Congo y est présent, mais on s’interroge si, comme à Yaoundé en 2021, il pourra décrocher son ticket pour la prochaine Coupe du monde, objectif que se sont fixé les responsables fédéraux et l’entraîneur franco-marocain Younès Tatby.
Le tirage au sort des groupes de la 25e Coupe d’Afrique des nations de handball féminin a logé le Congo dans le groupe B, aux côtés de la Tunisie, de la Guinée, du Maroc et de l’Egypte. On a beau avoir la baguette magique, le fruit le plus consistant ne peut provenir que d’un travail sérieux et méthodiquement mené sur le terrain.
L’équipe nationale féminine congolaise était en stage bloqué en Turquie. Le seul problème, c’est qu’il y a eu trop de faits décourageants dans sa préparation avant cette dernière mise au vert, du 25 octobre au 5 novembre 2022 dans la ville de Sakarya, où elle n’a livré que trois matchs. Il était prévu deux stages dans le programme initial du staff technique avant la dernière ligne droite. L’avant-dernier, à Brazzaville, s’était terminé en queue de poisson, et les internationales évoluant en Europe avaient rejoint leurs clubs, très frustrées par la tournure qu’il avait pris. A qui la faute ?
Ceux qui ont suivi la préparation des Diables-Rouges dames appréhenderaient maintenant le travail qu’il leur reste à accomplir. Le sport de compétition est dévorant. Il exige des moyens non seulement humains, mais aussi financiers. Certains responsables nationaux semblent ne pas encore l’avoir compris.
Quoiqu’il en soit, le handball féminin congolais a encore de beaux restes et paraît tout à fait capable de rééditer l’exploit de ‘’Yaoundé 2021’’. Mais rien ne dit que le moral des filles est au beau fixe, car on ne peut se sentir bien quand on est orphelin d’un parent.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU