La direction générale de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle (DGAENF), avec l’appui du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIJ) financé par la Banque mondiale, a organisé du 15 au 17 octobre 2025 à Brazzaville, un atelier de validation des documents destinés à l’alphabétisation fonctionnelle des jeunes.
C’est le coordonnateur du PSIJ, Régis Antoine Ngakegni, qui a ouvert les travaux de cet atelier, en présence des directeurs de l’éducation non formelle et de l’éducation spéciale, Antoinette Biangana, et de l’alphabétisation des adultes, Remy Alain Blaise Boumba.

Cette validation s’inscrit dans le cadre de la composante consacrée à la formation professionnelle et à l’auto-emploi du PSIJ, lancée en 2024 au profit de quarante-cinq mille jeunes vulnérables de 18 à 35 ans, dans onze départements du pays. Ce projet est piloté par le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire. «ll nous revient en tant que professionnels, au cours de cet atelier, de faire preuve de sérieux pour qu’à la fin nous ayons un travail bien fait, répondant à la qualité des apprentissages à mettre à la disposition des apprenants», a déclaré le coordonnateur du PSIJ.
L’atelier a regroupé une quarantaine de participants; des cadres et agents de la direction générale de l’alphabétisation, des formateurs dans les centres de formation publics, etc. Parmi les documents soumis à leur appréciation figuraient le programme référentiel d’alphabétisation fonctionnelle; le cahier d’activités de l’apprenant. Trois jours durant, les participants ont apprécié de fond en comble les documents soumis à leur analyse. Ces documents amendés, puis validés serviront de base d’enseignement pour les apprenants dans les centres de formation à travers le pays, dans 22 filières de formation: la coiffure, la mécanique-auto, le staff-décoration, la pâtisserie, la couture, le maraîchage et l’élevage, entre autres.
Germaine NGALA







