Les autorités congolaises ont rappelé, le 28 février 2022, à l’occasion de la Journée nationale de la jeunesse, l’importance des structures d’accompagnement à la formation et à l’insertion professionnelle, des structures de financement pour les jeunes porteurs de projets ainsi que les opportunités d’emploi qu’offre le PND (Plan national de développement) 2022-2026. C’était lors du Forum d’information et d’orientation sur la vision 2021-2026 du Président de la République organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi.

Partout dans le monde, les clés du futur sont détenues par la jeunesse. Au Congo, elle est enthousiaste. Mais dans le contexte actuel, elle est déboussolée. Les jeunes ne savent plus à quel idéal de raccrocher. En patronnant la cérémonie d’ouverture de ce Forum dont le thème est «Co-construire pour les jeunes», le Premier ministre, chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a expliqué aux jeunes que le projet de société « visionnaire » esquissé par le Chef de l’Etat devrait provoquer l’étincelle qui va réenflammer les enthousiasmes, pour peu qu’ils le revisitent et se l’approprient, tout comme le Programme national de développement (PND) tiré de ce projet qui assure, entre autres, l’accès de tous les jeunes à une éducation de qualité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage et de formation de manière permanente.
Le Forum, a rappelé le Premier ministre, avait pour objectif: informer et orienter les jeunes sur les structures et les opportunités d’emplois offertes par le PND 2022-2026 que son Gouvernement a élaboré. Mettant un accent sur la prise de conscience des jeunes, il a exhorté les communicateurs «à donner le meilleur d’eux-mêmes, afin de donner aux jeunes des outils qui leur permettent de prendre des initiatives pour s’autonomiser».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé a, quant à lui, souligné la nécessité de surmonter les barrières intergénérationnelles pour relever les défis de l’employabilité et de l’emploi des jeunes en vue de leur autonomisation. «Il est question de susciter l’adhésion, l’appropriation et l’engagement de la jeunesse aux côtés du Gouvernement de la République, aux fins d’assurer la pleine réussite du projet de société du Président de la République dans le domaine de la formation qualifiante et de l’emploi », a-t-il déclaré.
Les participants au Forum ont eu droit à trois communications qui ont porté respectivement sur les métiers agricoles, sur l’entreprenariat et la recherche de financements des projets et sur l’emploi et l’auto-emploi comme défis de la formation qualifiante. Ces communications ont été suivies des témoignages faits par des jeunes considérés comme des modèles de réussite dans le cadre de l’auto-emploi et de l’autonomisation.
A l’issue des travaux, des recommandations ont été faites sur la tenue de la Conférence générale de la Jeunesse ; une autre sur la facilitation d’acquisition des terres à cultiver pour les jeunes; la troisième sur le renforcement des mécanismes d’information et d’orientation des jeunes ; enfin, la dernière sur l’opérationnalisation des centres d’information des jeunes et d’appui technique aux métiers qualifiants agricoles.
Signalons que la journée nationale de la jeunesse émane des résolutions de la conférence générale de la jeunesse tenue du 24 au 28 février 2001 à Brazzaville. Elle a été instituée par décret présidentiel en août 2018.

G.-S.M.