Il y a cinquante ans fut fondée la chorale Le Jourdain, ayant connu plusieurs appellations au fil des temps : Les Baptistes, Bilengué Baptiste ou chorale des Jeunes. Pour commémorer cet heureux événement, une messe a été célébrée en l’église Saint Jean Baptiste de Talangaï, dimanche 30 juin 2024, treizième dimanche du temps ordinaire de l’Année liturgique B. Au cours de cette eucharistie, cinquante choristes chantants ont renouvelé leurs vœux de promesse, la présidente actuelle de la chorale avec les membres de la chorale jubilaire, ainsi que le curé de la paroisse ont reçu une bénédiction apostolique de Sa Sainteté le Pape François à l’occasion de la célébration de ce jubilé d’or.

Présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC); la messe a été concélébrée par Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma, vice-président de la CEC, et plusieurs prêtres dont les abbés Norbert Bouka Ossangue, curé de la paroisse d’acceuil, Brice Armand Ibombo, formateur au Grand séminaire Cardinal Emile Biayenda, le père Casimir Moukouba, directeur diocésain de liturgie et bien d’autres.DSC 0795
Sous l’animation de la chorale jubilaire accompagnée de la chorale Mê Mvumbukidi de la paroisse Saint Jean Apôtre de Kinsoundi, la messe a connu la participation active des membres de la fervente et dynamique communauté paroissiale arborant les couleurs vestimentaires de leur choix et de leurs différents mouvements d’apostolat.
L’abbé Norbert Bouka a prononcé le mot de bienvenue à l’archevêque de Brazzaville en le rassurant qu’il était venu chez lui, auprès des siens.
Dans son homélie, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouakou a exhorté les choristes à chanter Dieu avec joie et simplicité en prêchant le bon exemple aussi bien dans la chorale que dans d’autres milieux de leurs vies: «Une chorale chrétienne est, certes, un lieu d’activité musicale, mais elle est aussi un lieu d’apprentissage à la vie spirituelle.», a-t-il affirmé avant de rappeler qu’ «il est interdit désormais de créer une chorale sans le consentement du Conseil pastoral paroissial et l’autorisation de la Commission diocésaine de Musique sacrée (CDMS) et du Comité diocésain des chorales (CDC)».
Après l’homélie a eu lieu le rite de renouvellement des vœux de promesse des cinquante choristes chantants. De même, des diplômes de félicitation, d’honneur, et d’encouragement ont été remis au curé, à la présidente de la chorale et à plusieurs choristes afin de les encourager sur la portion du sentier qui reste à accomplir dans cette œuvre d’évangélisation par le chant. Le curé et la présidente de la chorale jubilaire ont reçu des mains de l’archevêque des distinctions pontificales traduisant la bénédiction apostolique que le Pape François leur a accordé de grand cœur à l’occasion de ce jubilé d’or.
A signaler qu’à l’occasion de la célébration de ces 50 ans, un concert de chants a été organisé, la veille, le samedi 29 juin 2024, en l’église Saint Jean Baptiste de Talangaï. Onze chorales invitées aux côtés de la chorale jubilaire ont exhibé leurs talents dans la musique sacrée, principal pilier de l’œuvre d’évangélisation par le chant.
Dans son mot de circonstance, Mgr Urbain Ngassongo, fils de la paroisse, a livré la vérité historique qu’il détenait de cette chorale, en rappelant les grands noms qui ont marqué le parcours ayant débouché sur la célébration des cinquante ans de la chorale jubilaire.
Le mot de remerciements du curé suivi de l’ultime intervention de l’archevêque ont permis de boucler cette historique célébration eucharistique.

…. Ils ont dit : ….
Mme Zita Alida Obambi Abandza, présidente de la chorale jubilaire: «C’est une joie. Vivre les 50 ans d’existence d’un mouvement d’apostolat d’une paroisse, ce n’est pas facile. Il y a eu des hauts et des bas. Nous sommes des chrétiens, il arrive que nous ayons des comportements qui déçoivent un peu, mais on a tenu jusqu’à accomplir un demi-siècle d’existence. Ce n’est qu’une joie pour nous. Recevoir un diplôme du Pape, c’est une grâce reçue du Saint-Père, des mains de notre papa l’archevêque de Brazzaville. Pour les 50 prochaines années, on doit renforcer nos capacités musicales, on doit être plus assidus au travail. Je remercie tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet événement, notamment à vous les hommes des médias, et surtout à Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, qui a bien voulu honorer de sa présence pour présider cette célébration eucharistique.»

Propos recueillis par
Gislain Wilfrid BOUMBA.