Le Centre d’actions pour le développement (CAD), organisation de défense des droits de l’homme présidée par Trésor Nzila Kendet, a célébré les 74 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme à travers un concert de musique slam le samedi 10 décembre 2022 aux ateliers Sahm, à Bacongo, Brazzaville.

C’est le 10 décembre 1948 que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée à Paris en France, par l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce document comporte huit considérations avec un préambule reconnaissant la nécessité du respect inaliénable des droits fondamentaux de l’homme par tous les pays. Pour cette année, Trésor Chardon Nzila Kendet, directeur exécutif du CAD, et son équipe ont souhaité mettre en avant l’art pour rappeler l’intérêt de respecter les droits humains. «La célébration a été manifestée à travers la musique. L’art fait partie des nouvelles formes de sensibilisation et de plaidoyer pour le respect des droits humains, mais aussi de résistance contre l’arbitraire», a déclaré le directeur exécutif du CAD qui a déploré que la question des droits de l’homme au Congo demeure encore préoccupante. «Les textes présentés par les artistes musiciens ont mis en exergue la liberté et le respect de l’être humain. Les poèmes des groupes musicaux présentés ont été orientés vers la défense des droits humains», a-t-il indiqué.

Philippe BANZ