Dans le cadre de son installation officielle au Congo, le Fonds de solidarité africain (FSA) a organisé le 22 juillet 2024 à Brazzaville, une rencontre avec l’Association professionnelle des établissements de crédit du Congo (APEC-Congo). La cérémonie a été ouverte par Athanase Ngassaki, directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des finances, en présence de Vincent Ngimbock, directeur général de UBA Congo, conduisant la délégation de l’APEC Congo et Abdourahmane Diallo, directeur général du FSA, avec quelques cadres de cette institution financière multilatérale.

La séance de travail a permis de faire connaître la mission du FSA aux établissements de crédit du Congo, en les invitant à adhérer au mécanisme de garantie. Le FSA vise à contribuer au développement économique et au progrès social de ses Etats membres africains en facilitant, à travers ses différentes techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et autres activités génératrices de revenus.
Ouvrant la séance de travail, Athanase Ngassaki a souligné que cette rencontre avait un caractère hautement stratégique au secteur bancaire pour aboutir sur les résultats qui puissent contribuer de manière substantielle au développement socioéconomique du pays, qui est le nouvel Etat membre du FSA. Il a exhorté les participants à explorer toutes les opportunités de partenariat entre les établissements de crédit et le FSA, afin qu’il produise des effets souhaités. Les représentants de l’APEC Congo ont suivi la présentation sur le Fonds de solidarité africain portant sur les mécanismes d’intervention du Fonds, ainsi que les opportunités qu’offre cette institution à l’économie congolaise.
A la fin de la séance, Vincent Ngimbock, chef de la délégation de l’APEC Congo, a estimé que le FSA propose un bon mécanisme. «C’est un mécanisme d’atténuation des risques, un levier permettant de booster le financement de l’économie nationale. Ce mécanisme est bien venu, parce que le véritable problème, entre autre, il se pose un problème de garantie, donc avoir un partenaire qui nous permet d’attribuer le risque et de proposer une garantie pour accélérer et développer le crédit, c’est une bonne chose. Toutes les banques y compris les microfinances sont invitées à regarder notre intérêt de ce mécanisme qui nous permet de pouvoir développer le crédit, parce que qui dit crédit dit risque. Ce mécanisme concerne tous ceux qui s’intéressent au financement de l’économie».

Ph. B.