A l’occasion de la 76e journée internationale des droits de l’homme célébrée au Congo, comme dans tous les Etats membres des Nations unies, samedi 10 décembre 2024, l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) a rendu publique une déclaration dans laquelle il rappelle que les droits humains concernent tout le monde et qu’ils sont essentiels pour construire l’avenir.
La célébration de la journée internationale des droits de l’homme cette année a été placée sous le thème ‘’Nos droits, notre avenir, maintenant’’. «Les droits humains nous concernent tous et toutes, en raison de la place centrale qu’ils occupent dans nos vies, dans nos besoins, dans nos envies, dans nos craintes et dans nos espoirs pour le présent et l’avenir», a déclaré Nina Cynthia Kiyindou Yombo, directrice exécutive de l’OCDH, dans le cadre de cette journée dédiée aux droits de l’homme. En outre, le message qu’elle a lu souligne que «l’avenir repose sur l’ensemble de nos droits. Il n’y a pas d’avenir dans un monde où les droits de l’homme sont bafoués».
Pour l’ONG que Nina Cythia Kiyindou Yombo dirige, «les programmes de développement et autres doivent prendre en compte les droits humains. Ces droits donnent aux individus et aux communautés les moyens de construire un avenir meilleur».
Au Congo, 76 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, coïncidant avec les 30 ans d’existence de l’OCDH, «la situation reste préoccupante, en termes de respect des droits humains et de jouissance des droits et libertés fondamentales», rapporte cette organisation. «Cela nécessite de la part des pouvoirs publics des efforts considérables, malgré quelques initiatives prises avec notamment des textes visant à renforcer le cadre juridique dans le domaine de l’environnement et de la biodiversité», insiste l’OCDH dans son message.
A travers ce message, l’OCDH espère inciter chacun à reconnaître l’importance et la pertinence des droits humains, à changer les perceptions en luttant contre les stéréotypes négatifs et les idées fausses et se mobiliser pour revigorer la dynamique en faveur des droits humains.
Ph.B.