La guerre est désormais ouverte entre le nouveau commandant des Forces de police, André Fils Obami, et les policiers auteurs de pratiques relevant du syndrome de la corruption, qui déshonorent la corporation. «Je n’accepte pas le désordre. Je n’ai pas l’intention de changer des hommes, mais je ne tolérerai pas les mauvais comportements. On remet les compteurs à zéro. Celui qui commet, celui qui tombe ou qui retombe dans les bêtises habituelles, nous le débarquons sans état d’âme», a-t-il averti lors de sa première adresse aux cadres de sa corporation. Ce discours a séduit plus d’un Congolais par sa virulence, dans un pays où certaines habitudes, à force d’être tolérées puis acceptées, ont été quasiment « institutionnalisées».