Trois jours après l’échec du diplomate et économiste congolais Firmin Edouard Matoko à se faire élire comme directeur général de l’UNESCO (il a recueilli 2 voix seulement contre 55 à son adversaire, l’Egyptien Khaled El-Enany), ce sujet suscite encore des débats et des réactions à Brazzaville. Ni le prestige personnel de Matoko, ni l’activisme diplomatique affiché ces derniers mois n’ont réussi à inverser la tendance. En tout cas, la diplomatie congolaise est ‘’clouée’’ au pilori. Morceaux choisis : «Cet échec était prévisible» ; «Le fait que des pays historiquement proches – Angola, RDC, Gabon, Tchad, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Afrique du Sud, Turquie – aient choisi de ne pas soutenir notre candidat est un signal alarmant. Cela démontre que le capital diplomatique congolais s’est érodé, laissant place à l’isolement»; «À quoi ont donc servi tous ces voyages onéreux à travers l’Afrique australe, centrale, l’Amérique latine, l’Europe de l’Est… ? » ; «Cette défaite met en lumière que la diplomatie congolaise est loin d’atteindre son efficacité. Cette claque mérite une analyse profonde» ; «Un candidat, aussi compétent soit-il, ne peut triompher sans le socle solide d’une diplomatie nationale cohérente et respectée. Or, c’est précisément là que le bât blesse.» ; «Matoko a été battu. Son désir de diriger l’UNESCO s’effondre. Il doit retourner au Congo. Sa présence est requise dans les domaines de l’éducation, de la culture et de la science»
L’échec de Firmin Edouard Matoko largement commenté à Brazzaville
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