Le second tour des législative a eu lieu le 31 juillet dernier. Tout s’est passé dans le calme même s’il n’a pas connu d’enthousiasme et de ferveur comme dans certaines circonscriptions lors du premier tour. La raison est toute simple: il n’y avait plus d’enjeux pour certains, le parti au pouvoir étant largement majoritaire; pour d’autres, il fallait recourir aux jeux des alliances pour se frayer un passage, et prétendre gagner un siège. Malgré tout, le deuxième tour a vécu.
Le président de la Commission nationale électorale Indépendante (CNEI), Henri Bouka, qui a effectué la ronde des bureaux de vote à Brazzaville, et rappelé que le deuxième tour des législatives s’est déroulé dans le calme à travers le territoire national. «Vingt-cinq circonscriptions électorales à travers le pays étaient appelées à se prononcer. Le vote a concerné Brazzaville avec huit circonscriptions en lice, à savoir: Ouenzé 4, Moungali, Moungali 3, Mfilou 1 et quatre circonscriptions à Makélékélé. Dans le département du Pool, le second tour a concerné les circonscriptions électorales de Kinkala commune, Kimba, Goma Tsé-Tsé et Vindza. Pour la Bouenza, pour sa part, le vote a été repris à Mouyondzi; Kingoué, Boko-Songho et Madingou commune. En ce qui concerne le Niari, le corps électoral était convoqué à Moutamba, Moungoundou Sud, Mayoko, Kimongo et Kibangou. Les départements de la Lékoumou et Pointe-Noire ont aussi repris le vote», a-t-il indiqué.
Le président de la Commission nationale électorale indépendante a relevé que, selon les premiers rapports issus de l’intérieur, le scrutin s’est tenu globalement dans la paix et la sécurité. Et que les opérations de vote se sont déroulées dans la sérénité sur l’ensemble du territoire national. «A Brazzaville, le vote a été un peu timide, mais a été remarquable. A Moutoumba, par exemple, à 13 heures, le taux de participation était estimé à 60%, tout comme à Boko-Songho et à Mouyondzi.», a-t-il indiqué.

Pascal-Azad DOKO