L’eau devient une denrée rare dans presque tous les quartiers de Brazzaville contraignant la plupart des familles à s’équiper en bidons jaunes pour faire des provisions. A cause de l’interruption régulière de la fourniture d’eau potable par La Congolaise des eaux (LCDE), il y a de plus en plus de forages dans les quartiers de Brazzaville. Ils sont l’œuvre des plus aisés, les biens lotis. Ces derniers ont mis de gros moyens en jeu pour faire face aux pénuries d’eau qu’impose LCDE, «une société fabriquée uniquement pour payer des salaires, malgré ses contre-performances techniques», ironisent les clients. Les aisés creusent chez eux; la population apprécie. Elle est forcée de s’y abreuver. Une concurrence tolérée, semble-t-il, par le monopole d’Etat. Jusqu’où ira-t-elle? Pourtant les autorités ont promis l’eau à gogo dans les robinets. Elles le clament dans toutes les tribunes. Mais leur discours abondant et optimiste n’y fait rien. La vérité a rejoint la démagogie. Et LCDE, en sursis, ne parvient pas à se privatiser.
Les forages sonnent-ils le glas de LCDE?
Brazzaville
orage
33.2
°
C
33.2
°
33.2
°
52 %
2.1kmh
40 %
jeu
30
°
ven
29
°
sam
32
°
dim
33
°
lun
33
°